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Sciences Humaines et Sociales
Université de Picardie Jules Verne

[Portrait] Oriane Goubet, étudiante sage-femme solidaire

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Actualité

À 22 ans, Oriane Goubet se rend déjà pour la seconde fois au Togo. Avec d’autres camarades de l’Association des Étudiant.e.s Sages-Femmes d’Amiens, elle intervient dans des établissements scolaires d’Adétikopé pour sensibiliser les jeunes à la santé sexuelle.


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« Même si on est étudiant, on a plein de possibilités pour développer des projets de solidarité internationale ! ». Oriane Goubet, étudiante en 4e année à l’école des sages-femmes d’Amiens, est enthousiaste. Grâce aux subventions décrochées auprès de différentes institutions, dont le FDSIE de l’UPJV, elle retourne au Togo avec 5 autres camarades de l’Association des Étudiant.e.s Sages-Femmes d’Amiens (AESFA). Comme en 2021, ils vont retrouver Kossivi Amouzou de l’ONG togolaise « Union des Jeunes pour le Développement » (UJPOD), leur partenaire privilégié sur place, pour sensibiliser les jeunes d’Adétikopé à la santé sexuelle et affective. Leur objectif principal : juguler la problématique des grossesses précoces au Togo, qui engendre ruptures de scolarité et difficultés d’insertion professionnelle chez les jeunes filles. « Avec l’UJPOD, on se rend dans les structures scolaires pour faire de la prévention sur différentes thématiques de santé sexuelle, aussi bien auprès des filles que des garçons. On informe sur le cycle menstruel, le consentement, les rapports sexuels, les infections sexuellement transmissibles, et bien sûr sur les moyens de contraceptions et les lieux où se les procurer ».

Une action de prévention inscrite dans la durée

En 2021, plus de 80 élèves du lycée d’Adétikopé assistent aux séances animées par les étudiantes sages-femmes. La réussite est retentissante. « Au Togo, l’information circule vite. D’autres lycées nous ont rapidement demandé d’intervenir chez eux. Notre action est même remontée jusqu’à Adjovi Apedoh, Ministre de l'Action sociale, de la Promotion de la femme et de l'Alphabétisation, qui avait fait son doctorat au laboratoire Péritox de l’UPJV. On a eu la chance de la rencontrer et de pouvoir compter sur son soutien ».

Pour pérenniser leurs actions, l’AESFA et l’UJPOD misent sur la transmission exponentielle des informations. « Le but d’un projet de solidarité, c’est que les actions se poursuivent quand on est reparti. On a formé à distance une quinzaine des 80 jeunes qui avaient suivi nos ateliers en 2021, pour qu’ils puissent à leur tour informer d’autres lycéens. Ils sont supervisés sur place par Kossivi Amouzou, qui a lui aussi une formation en santé sexuelle. Les jeunes sont très investis, ils se rendent compte de l’impact de leurs interventions, c’est gratifiant pour eux ».

Des nouveautés pour la seconde édition

La 2nde édition innove avec l’édition d’un « guide de la santé sexuelle », destiné à faciliter l’accès à l’information. « Il y a encore beaucoup de tabous autour de la santé sexuelle au Togo, certains jeunes n’osent pas participer aux ateliers. Ce guide va être mis à disposition de tous, dans les lycées et à l’ONG ».

Autre nouveauté cette année, une distribution de serviettes hygiéniques et de préservatifs est programmée dans les lycées où les étudiantes vont intervenir. « À termes, l’idéal serait d’installer des distributeurs dans les établissements scolaires, car le seul centre de prévention ouvert aux mineurs est à Lomé, la capitale, difficile d’accès aux jeunes d’Adétikopé ». Une autre action qu’Oriane compte bien mettre en œuvre au plus vite !  

 
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