Nouvelle distinction pour la recherche made in UPJV ! Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS à l’UPJV, a été récompensé pour ses contributions à l’étude des dynamiques de la biodiversité face aux évolutions de leur environnement. Au sein du laboratoire Écologie et DYnamique des Systèmes Anthropisés (EDYSAN), il examine depuis plusieurs années la manière dont les espèces ajustent leurs aires de répartition en réaction aux transformations environnementales.
Son parcours illustre comment une démarche scientifique peut se structurer autour d’une question centrale - ici, la réponse du vivant aux pressions environnementales - en combinant observations de terrain, analyses de données de grande ampleur et collaborations interdisciplinaires.
Comprendre les dynamiques du vivant dans un climat en mutation
Jonathan Lenoir s’intéresse à la façon dont les changements climatiques influencent la distribution des espèces. Ses travaux démontrent que les déplacements vers les pôles ou en altitude ne suivent pas toujours les trajectoires théoriques attendues, en raison notamment du rôle déterminant des activités humaines.
Son approche associe :
- analyses biogéographiques,
- études microclimatiques de terrain,
- outils d’éco-informatique.
Cette combinaison permet de mieux cerner les mécanismes qui façonnent les réponses des écosystèmes, et d’identifier des leviers d’action pour la gestion des milieux naturels et l’adaptation des politiques de conservation. Elle contribue à documenter des phénomènes complexes, dont la compréhension est essentielle pour anticiper les changements à venir.
Un parcours déjà salué par plusieurs distinctions
Avant le Prix Foulon, Jonathan Lenoir avait déjà été lauréat du Prix George Mercer (2021) décerné par la Société américaine d’écologie, puis de la Médaille de bronze du CNRS (2023). Son expertise est régulièrement sollicitée par des revues internationales de premier plan (Science, Nature, PNAS, Nature Climate Change…) et par les grandes agences de financement de la recherche (ERC, NSF…).
Il contribue également à des actions de vulgarisation scientifique à la radio, à la télévision ou dans des productions documentaires, témoignant d’une volonté d’inscrire ses travaux dans un dialogue plus large entre science et société.