Titre du projet : FHU RESPIRE
Porteurs du projet : GCS G4 (Université de Picardie Jules Verne, Université de Caen Normandie, Université de Lille Nord de France, Université de Rouen Normandie, CHU Amiens-Picardie, Caen, Lille et Rouen, l’INSERM)
Partenaires : Institut Pasteur de Lille, Université d’Artois, Université de Technologie de Compiègne
Unité de recherche impliquée : Agents Infectieux, Résistance et chimiothérapie (AGIR)
Objectifs du projet
Les maladies respiratoires infectieuses et inflammatoires ont une prévalence particulièrement élevée dans les régions Hauts-de-France et Normandie. La genèse de ces pathologies souvent chroniques et leur évolution sont dépendantes des interactions entre l’hôte et son environnement (microbiologique, toxique, chimique). Cet environnement est en pleine mutation sous l’impact de l’homme avec une pollution, notamment atmosphérique, l’émergence ou la réémergence de pathogènes respiratoires et l’accroissement des populations d’immunodéprimés.
Le but de la FHU RESPIRE est d’améliorer la santé respiratoire par une approche intégrée prenant en compte les caractéristiques de l’hôte dès l’enfance (réponse immune à l’agression, microbiome, comorbidités respiratoires), l’environnement, les pathogènes et leurs interactions au niveau pulmonaire.
Les objectifs de la FHU RESPIRE sont de :
- créer et amplifier une synergie de collaborations entre les différents membres de la FHU afin de répondre aux enjeux majeurs de la médecine personnalisée et des évolutions technologiques
- évaluer l’impact de la pollution atmosphérique, des pesticides, des agents toxiques et des antimicrobiens sur l’inflammation et la réponse immunitaire de l’hôte (et son microbiote)
- caractériser sur le plan moléculaire et fonctionnel les principaux pathogènes respiratoires (bactéries, virus, micromycètes, multirésistants ou non) dans le contexte régional
- évaluer l’impact de l’environnement sur les pathologies inflammatoires pulmonaires à l’aide de cohortes (bronchectasies, asthme, mucoviscidose, BPCO, bronchiolite) avec notamment pour objectif d’identifier des biomarqueurs d’évolution ou prédictifs d’infection
- concevoir et évaluer de nouvelles molécules thérapeutiques (criblage de chimiothèques, synthèse de novo), et améliorer l’utilisation des molécules existantes (repositionnement) et tester leur toxicité vis-à-vis des cellules hôtes
- communiquer auprès de la communauté scientifique, de l’ensemble du personnel soignant et du grand public sur le sujet