Jonathan LENOIR, écologue

 

Ingénieur forestier de l’École Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêt (ENGREF) de Nancy, et Docteur en « Sciences Forestières », Jonathan Lenoir est nommé maître de conférence en bio-statistiques à l’UPJV en 2011. Il intègre l’unité de recherche EDYSAN « Ecologie et Dynamiques des Systèmes Anthropisés » où il devient chargé de recherche CNRS en 2017.

Expert en stratégie de « migration » des espèces en réponse au réchauffement global du climat, ses activités de recherches actuelles portent plus particulièrement sur une stratégie complémentaire d’adaptation ou de « résistance » locale au sein de micro-refuges climatiques, des territoires à haute valeur environnementale constituant un enjeu important en termes d’écologie de la conservation.



 

 

Dans le cadre de ses travaux, Jonathan Lenoir a intégré 6 réseaux de recherche internationaux, dont SoilTemp, une initiative de base de données mondiale sur le microclimat à l’interface sol-atmosphère, dont il est membre fondateur . En parallèle, il participe régulièrement à des congrès scientifiques internationaux, et notamment au congrès « Species On the Move » , vitrine internationale sur la redistribution du vivant et la lutte pour la sauvegarde des espèces.

 

Depuis 15 ans, Jonathan Lenoir a écrit ou co-écrit de nombreux articles sur la redistribution du vivant et ses implications, et plus récemment sur les processus microclimatiques et leur importance pour la biodiversité en contexte de changement climatique. Ses travaux publiés dans de prestigieuses revues (Nature, Science) ont montré que les aires de répartitions des espèces changent et remontent vers les sommets des montagnes en altitude ou vers les pôles en latitude, mais que ces déplacements présentent bien souvent un retard par rapport à la vitesse à laquelle le changement climatique opère. Sa dernière publication en date, faisant la Une de Science, concerne le microclimat forestier, une thématique de recherche de grand intérêt pour la communauté scientifique, que notre expert continue d’explorer via un projet de recherche ANR Jeunes Chercheuses Jeunes Chercheurs (JCJC). Intitulé « IMpacts des PRocessus mIcroclimatiques sur la redistributioN de la biodiversiTé forestière en contexte de réchauffement du macroclimat » (IMPRINT), ce projet a débuté au 1er Octobre 2019.