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Sciences Humaines et Sociales
Université de Picardie Jules Verne

Concours "I consent" : comprendre la notion de consentement

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Pour permettre aux étudiantes et aux étudiants de participer au concours"I Consent", l'Alliance A2U (Universités d'Artois, de Picardie Jules Verne, du Littoral Côte d'Opale) met à disposition des futur.es candidat.es un ensemble de ressources documentaires sur la notion de consentement.

En vidéo

Quelques vidéos courtes (quelques minutes) qui décrivent, avec humour ou sérieux, la notion de consentement, ou qui décryptent les arguments des agresseurs :

Le consentement c’est comme une tasse de thé


Sexotuto sur le consentement : https://www.onsexprime.fr/Sexe-Droits/Le-consentement/Comprendre-le-consentement

Les stéréotypes sur le consentement dans le cinéma, la littérature, etc. : https://www.arte.tv/fr/videos/094355-002-A/culbute-2-7/

Les arguments des agresseurs sexuels tournés en dérision (3 vidéos)





La notion de consentement par Geneviève Fraisse : https://www.dailymotion.com/video/x658c0q

La chanson du consentement


Un extrait de la série Grey’s anatomy (en anglais), une discussion autour du consentement entre un père et son fils


Un extrait de la série Grown-ish, (en anglais) une discussion entre un groupe d’ami.e.s étudiant.e.s autour du consentement

En podcast

Ok ? Pas Ok ? La série podcast qui parle de consentement aux jeunes https://cerhes.org/ok-pas-ok-la-serie-podcast-qui-parle-de-consentement-aux-jeunes/

Jouïr, épisode Consentement (des étudiant.es parlent de leurs questionnements autour du consentement... En 5 minutes ! A quel moment m’a-t-on demandé mon consentement ? Comment ai-je répondu ?) : https://play.acast.com/s/jouir-podcast/consentement

Le Coeur Sur la Table, épisode 6, Le Chasseur et sa proie : https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/le-chasseur-et-la-proie

Les Couilles sur la table, épisode 13, Sexe sans consentement : le rôle des hommes
https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/sexe-sans-consentement-le-role-des-hommes

Les Louves, épisode Le Consentement, la fausse zone grise et les violences entre potes : https://www.podcastics.com/podcast/episode/05-le-consentement-la-fausse-zone-grise-et-les-violences-entre-potes-127104/

Les chemins de la philosophie, Le Consentement, 4 épisodes pour aborder la question par des prismes multiples : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-le-consentement (épisode 1 : Un concept à Définir ?, épisode 2 : Lolita de Nabokov, épisode 3 : Qui ne dit mot consent-il vraiment ?, épisode 4 : Consentir, c’est ne pas se résigner)

Quoi de Meuf, épisode 11, Le consentement pour les Nul.le.s : https://soundcloud.com/nouvelles-ecoutes/quoi-de-meuf-11-le-consentement-pour-les-nulles

À lire

Geneviève Fraisse, « Du consentement », Seuil, 2017.

Extrait : « J’ai longtemps pensé que l’acte de consentir relevait de l’intimité la plus grande, mélange de désir et de volonté dont la vérité gisait dans un moi profond. Lorsque j’ai entendu ce mot consentement dans des enceintes politiques, Parlement européen, débats télévisuels, discussions associatives, j’ai compris qu’il pénétrait l’espace public comme un argument de poids.
Je voyais bien que la raison du consentement, utilisée pour défendre le port du foulard, ou exercer le métier de prostituée, s’entourait de principes politiques avérés, la liberté, la liberté de choisir, la liberté offerte par notre droit ; et la résistance, la capacité de dire non à un ordre injuste. Car dire « oui », c’est aussi pouvoir dire « non », l’âpreté de l’établissement d’un viol nous le rappelle méchamment.

J’ai beaucoup cherché, des années durant, à identifier les lieux de l’autonomie des femmes contemporaines. Ce travail sur le consentement m’entraîne, désormais, dans la pensée du lien, du mouvement de l’un vers l’autre des êtres, de chacun des êtres que nous sommes. Par là commence, ainsi, la construction d’un monde.
»
Épilogue de l’ouvrage disponible ici en PDF


Maëlle Bernard, Histoire du consentement féminin, Arkhê, 2021

« Il n’y a pas de consentement éclairé. C’est ce qui fait la beauté du consentement. Le consentement porte en lui-même une part d’énigme, de dessaisissement de soi, qui s’accompagne d’une ignorance extrême de ce à quoi on consent. Un dénuement même. Le consentement en tant qu’acte du sujet, est ouverture à l’autre, risque pris de laisser l’autre franchir la frontière de son intimité. En cela, le consentement est toujours un saut : sans savoir, je fais confiance au désir de l’Autre. Sans savoir, je crois dans sa parole. Sans savoir, je m’en remets à son désir. Cette obscurité du consentement – ce « oui » qui ne se fonde pas sur un savoir mais sur un rapport au désir – fait aussi son éclat. C’est en raison de cette non-transparence à soi-même que le consentement acquiert sa valeur et me révèle que je peux dire « oui » sans pouvoir fonder ce « oui » en raison. C’est depuis le mystère que je peux devenir pour moi-même, lorsque je suis traversé par un désir, que le consentement authentique advient. »


Vanessa Springora, Le consentement, Grasset, 2020

Extraits : « À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter. De tout cela j’ai conscience, malgré mes quatorze ans, je ne suis pas complètement dénuée de sens commun. De cette anormalité, j’ai fait en quelque sorte ma nouvelle identité.
À l’inverse, quand personne ne s’étonne de ma situation, j’ai tout de même l’intuition que le monde autour de moi ne tourne pas rond.
Et quand, plus tard, des thérapeutes en tout genre s’échineront à m’expliquer que j’ai été victime d’un prédateur sexuel, là aussi, il me semblera que ce n’est pas non plus la  « voie du milieu ». Que ce n’est pas tout à fait juste.
Je n’en ai pas encore fini avec l’ambivalence.
»

Lola Lafont, Chavirer, Robert Lafont, 2022

«On les érige en icônes, ces femmes qui "ne se laissent pas faire", notre boulimie d'héroïsme est le propre d'une société de spectateurs rivés à leur siège, écrasés d'impuissance. Être fragile est devenu une insulte.
(...)ce n'est pas ce à quoi on nous oblige qui nous détruit, mais ce à quoi nous consentons qui nous ébrèche ; ces hontes minuscules, de consentir journellement à renforcer ce qu'on dénonce : j'achète des objets dont je n’ignore pas qu'ils sont fabriqués par des esclaves, je me rends en vacances dans une dictature aux belles plages ensoleillées. Je vais à l'anniversaire d'un harceleur qui me produit. Nous sommes traversés de ces hontes, un tourbillon qui, peu à peu, nous creuse et nous vide. N'avoir rien dit. Rien fait. Avoir dit oui parce qu'on ne savait pas dire non.
»

Caroline de Haas, #NousToutes, En finir avec les violences sexistes et sexuelles, Robert Laffont, 2021, pp 57-70

Manon Garcia, La conversation des sexes : philosophie du consentement, Climats, 2021.

Extrait de la 4ème de couverture :
« L’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo ont mis la question des violences sexuelles au premier plan. Depuis, le consentement renvoie naturellement au consentement sexuel et amoureux, envisagé comme un sésame de l’égalité entre femmes et hommes. Pourtant, il est bien difficile à définir, et soulève trois problèmes. Le problème juridique, bien connu de celles et ceux qui suivent l’actualité, peut être résumé ainsi : que faire pour que les cas de viol, d’agression et de harcèlement sexuels soient efficacement punis ? Le deuxième problème est moral : comment penser des relations amoureuses et sexuelles qui ne soient pas fondées sur des normes sociales sexistes et inégalitaires ? Enfin, le problème politique : comment ne pas reconduire les injustices de genre qui se manifestent dans les rapports amoureux et sexuels ?
[...] Au terme de ce livre, il s’agira en somme, pour reprendre la formule de Gloria Steinem, d’érotiser l’égalité plutôt que la domination : en ce sens, le consentement sexuel, conçu comme conversation érotique, est sans doute l’avenir de l’amour et du sexe.
»

Les Frangines, Petit guide pour une sexualité féministe et épanouie, First Editions, 2021, pp 28-38

Justin Hanckok, Le consentement, on en parle ?, Gallimard Jeunesse, 2022

Jean Claude Kaufmann, Pas envie ce soir, Les liens qui libèrent, 2020

Katherine Angel, Demain le bon sexe, Du Détour, 2022

Ovidie et Diglee, Baiser après #METOO, Marabulles, 2020, partie sur le Consentement

« Lettre à celui qui trouve que le consentement n’est pas sexy » ; « Lettre à celui qui m’a sodomisée par surprise » ; « lettre à celui qui m’a pénétrée en plein sommeil » ; « Lettre à celui qui regarde du porno » ; « Lettre à celui qui tient à me faire le grand Chelem ».

Voir sa vidéo Brut : https://www.brut.media/fr/entertainment/ovidie-baiser-apres-metoo--87ec32c1-550b-4d6e-81b4-5851cac1cac4
Clotilde Leguil, Céder n’est pas consentir, PUF, 2021

Nicole-Claude Mathieu, L’anatomie Politique, Chapitre 5 «Quand céder n’est pas consentir » , 1991
https://infokiosques.net/spip.php?auteur748

Clémentine Gallot et Michel Caroline, La Charge sexuelle, First Editions, 2020

Veronique Baranska et Sébastien Landry, L’Education à la sexualité, In Press, 2021

Catherine Le Magueresse, Les pièges du consentement, iXe, 2021

« La présomption de consentement est une fiction légale et culturelle qui dispense celui qui initie un contact sexuel de s’assurer du consentement effectif – voire du désir – de l’autre. »

Ovidie et Audrey Lainé, Les cœurs insolents, Marabulles, 2021

Citations de ASKIP (Amours et Sexualités, Kit d’Infos Pratiques) :

« En France, la loi définit ce qui est interdit : toute interaction sexuelle avec « violence, menace, contrainte ou surprise ». C'est une définition en négatif du consentement. D'autres pays ont des lois différentes. >> Une définition en positif pourrait être : une interaction sexuelle dans laquelle des personnes en capacité de choisir s'engagent librement, de manière éclairée, et en conservant la possibilité de changer d'avis à tout moment. »

Troubles dans le consentement. Du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles, Alexia Boucherie, 2019.

Un résumé de Nicole Mosconi sur cairn : https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2021-1-page-182.htm
  
Article à propos des serveurs d’un pub en Ecosse, qui refusent de porter le quilt à cause du comportement des usageres du pub : http://christiankieffer.fr/index.php/albums/mes-jupes/18-blog/actualite/15-serveurs-en-kilt-harceles.html
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