HELISEC
Contribution à l’amélioration de la réponse du tournesol (Helianthus annuus L.) au stress hydrique par des approches agro-physiologiques, génétiques, biochimiques et moléculaires

 

 


Contexte

L’équipe « Agroécologie, Ecophysiologie et Biologie intégrative » (AEB) de l’Unité et l’entreprise Laboulet Semences se sont associées au sein du projet HELISEC (2010-2013) afin d’étudier les facteurs, chez Helianthus annuus, menant à une bonne résistance à la sécheresse.
A l’arrière plan de ce projet se trouve le réchauffement climatique et ses répercutions sur les pratiques agricoles mondiales. En effet, les restrictions en eau, ainsi que le désir de pratiquer une agriculture durable, poussent les sélectionneurs vers la recherche de variétés moins exigeantes en eau. Le tournesol se trouve parmi ces espèces de grandes cultures considérées comme tolérante au stress hydrique possédant de plus un fort potentiel commercial (alimentation, production d’énergie, …).

Réalisation
Afin de mener à bien ce projet ambitieux, Vivien Sarazin a été recruté en CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la REcherche). Ci-dessous, un schéma résumant l’approche structurante du projet HELISEC, c’est-à-dire, l’analyse des effets du  stress hydrique sur le tournesol en biochimie analytique et en biologie moléculaire :

 

 

Localisation
Les travaux d’analyses (RT-PCR, LC-MS, …) se déroulent essentiellement à Amiens, au sein de l’équipe AEB. Cependant, les échantillons utilisés sont issus des parcelles d’essais en champ de Laboulet Semences (Lavaur 81, Marzens 81, Valence 26) et des expériences menées dans leurs serres (Airaines 80).

Perspectives
Le but premier de ce projet est la caractérisation de gènes et de molécules, dont l’action permet le maintient de la turgescence et d’un métabolisme efficace, malgré des conditions hydriques limitantes.

La finalité d’une étude de ce type est l’obtention d’outils de sélection. En effet, les marqueurs (de sensibilités ou de résistances au stress hydrique) découvert au cours de ces travaux donneront aux sélectionneurs une connaissance précoce du comportement de leurs cultivars vis-à-vis de la sécheresse.

A terme, les procédures utilisées chez Helianthus annuus pourront être appliquées à d’autres espèces de grandes cultures, notamment celles pour qui la sensibilité au stress hydrique est un facteur limitant.