
PASCIONS : Où sont les Patrimoines des forêts envahies par des plantes exotiques ? Quand Art et SCience s’invitent dans les représentatIONS
Pour EDYSAN : Hélène Horen (Porteuse), Amélie Robert, Marianne Laslier, Emmanuelle Cano, Frédéric Roulier
Partenaires : Lucie Degroisilles (Plateforme Humanités Numériques), Eric Helluin (Esadhar), Téo Becher (photographe indépendant)
Financeur : CPER ANAMORPHOSE
Durée du projet : 2025-2027
Résumé du projet
Le projet repose sur le triptyque « Sciences – Art – Société », dans le but de questionner, de manière croisée, les représentations patrimoniales associées aux forêts envahies par des EEE ligneuses. De prime abord, c’est la forêt qui constitue le patrimoine, mais qu’en est-il lorsqu’elle est envahie par des plantes exotiques ? Cette configuration incite à interroger les composantes de la patrimonialité des forêts. Les plantes exotiques peuvent affaiblir les forêts et ainsi compromettre leur patrimonialité, 1) de manière a priori visible en réduisant l’abondance et la diversité des espèces indigènes, dont certaines dites patrimoniales ; 2) de manière moins visible, en affectant leurs fonctions et services. Mais les EEE peuvent aussi avoir elles-mêmes une dimension patrimoniale, d’autant plus si elles sont charismatiques, alors plus visibles, se distinguant par leur esthétisme.
Des entretiens semi-directifs seront conduits sur le terrain auprès de gestionnaires, d’acteurs des territoires, d’usagers et de scientifiques pour connaître les représentations sans a priori, puis en mobilisant des résultats de recherches ainsi que des créations artistiques produites dans le cadre du projet. En retour, ces entretiens viendront nourrir d’autres productions artistiques.
In fine seront ainsi croisés les regards des scientifiques, des artistes et de la société, en vue de rendre visibles des éléments patrimoniaux qui pouvaient être invisibles aux uns ou aux autres.
