Femmes En Sciences #5

Découverte de Sophie Germain

Mathématicienne et physicienne française, Marie-Sophie Germain est née le 1er avril 1776 à Paris et est décédée le 27 juin 1831 à Paris. Fille de commerçants, elle se consacre aux mathématiques dès l’adolescence contre l’avis de ses parents, trouvant cette passion « peu féminine ». Autodidacte, elle parvient à se procurer certains cours de l’École centrale des travaux publics (plus communément l’École polytechnique), qui est, à l’époque, une école réservée aux garçons et dépasse le niveau des meilleurs élèves de l’École polytechnique.

Quelques dates importantes

Durant la fin des années 1790, elle étudie les cours qu’elle a réussi à se procurer de l’École polytechnique et décide de faire des remarques sur son cours d’analyse. Elle les envoie, par la suite, à Joseph-Louis Lagrange et prend le pseudonyme d’Antoine Auguste Leblanc afin que l’on puisse étudier ses remarques sans qu’on sache qu’elle est une femme et donc, de ne pas être mise de côté par les mathématiciens. Elle demande également à le rencontrer et dévoile sa véritable identité. Admiratif, Joseph-Louis Lagrange la prend sous son aile et fait tout pour l’aider à progresser.Au début des années 1800, elle fait des recherches sur la résolution de la conjecture de Fermat (« Il n’existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que : xn + yn = zn, dès que n est un entier strictement supérieur à 2.») et communique ces derniers à Carl Friedrich Gauss en réutilisant le nom d’Antoine Auguste Leblanc, craignant d’être considérée comme une « femme savante » et non comme une simple mathématicienne. Ses découvertes ne seront démontrées qu’en 1995 par Andrew Wiles.En 1809, l’Académie des Sciences lance un concours sur la mathématisation des vibrations des surfaces élastiques. Sophie Germain présente 3 mémoires et remporte, en 1816, le Prix de l’Académie des Sciences. Elle devient, alors, la 1ère femme à remporter ce dernier.

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