Femmes En Sciences #1

Femmes En Sciences est un projet à l’initiative de l’ AFNEUS (l’Association Fédérative Nationale des Étudiant.e.s Universitaires Scientifiques), notre fédération de filière.

Ce projet est né du triste constat que les femmes sont minoritaires dans les domaines scientifiques entraînant, par réaction, une autocensure pour les plus jeunes pensant que ce milieu n’est réservé qu’aux hommes. Ce projet a pour vocation d’encourager les femmes à continuer de s’orienter et de travailler dans le domaine scientifique, de déconstruire les préjugés en luttant contre les stéréotypes en réattribuant et valorisant le travail réalisé par ces figures scientifiques afin que les femmes puissent s’inspirer de ces grandes scientifiques et de leurs parcours. Selon un sondage réalisé par l’AFNEUS, il est ressorti une grande méconnaissance des figures scientifiques féminines : 9 fois sur 10, le nom de Marie Curie est cité. Pour ce premier post, nous allons vous présenter, bien évidemment, Marie Curie. Quand nous vous demandons de citer des noms de femmes scientifiques, cette dernière est citée majoritairement. Mais, est-ce que vous la connaissez réellement ?

Marie Curie

Grande physicienne et chimiste du début du XXème siècle, Maria Salomea Skłodowska, épouse Curie, est née le 7 décembre 1867 à Varsovie et est décédée le 4 juillet 1934 à Passy. Brillante élève, elle poursuit ses études supérieures en France, du fait que les femmes ne pouvaient pas, à cette époque, accéder à l’université en Pologne. Elle étudie les Mathématiques, la Physique et la Chimie à la Sorbonne entre 1891 et 1894.

A la suite de ses études, elle reçoit un contrat pour étudier les propriétés magnétiques des aciers et fera la connaissance de son futur mari, Pierre Curie.

Quelques dates importantes :

En 1897, Marie Curie choisit comme sujet de thèse « Les rayons uraniques », découverts récemment par Henri Becquerel. Elle prouve que le rayonnement spontané est une propriété atomique de l’uranium et recherche ce même phénomène dans d’autres éléments chimiques et dans des minéraux d’uranium. Elle s’associe avec Pierre Curie, son époux. Ensemble, ils découvrent le polonium et le radium en 1898.

En 1900, elle est chargée de conférences à l’École normale de Sèvres et devient, ensuite, la première femme professeure de physique générale à la Sorbonne en 1906.

En 1903, elle soutient sa thèse sur les rayons uraniques et devient, avec Pierre Curie et Henri Becquerel, prix Nobel de Physique pour la découverte de la radioactivité.Après le décès de Pierre en 1906, elle poursuit ses travaux sur le polonium et le radium à l’état métal : ce qui lui vaudront le prix Nobel de Chimie en 1911.

Elle devient alors l’unique femme à avoir reçu deux prix Nobel durant toute sa vie. En cette même année, elle est la seule femme participant au premier Conseil de physique Solvay, où elle y rencontre Albert Einstein. Pendant la 1ère Guerre Mondiale, elle met au service des chirurgiens les premiers équipements mobiles de radioscopie avec sa fille Irène. Puis, par la suite, elle concourt à la création de la Fondation Curie, qui, aujourd’hui, est l’Institut Curie.

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