Femmes En Sciences #2

Découverte de Claudie Haigneré

Première femme astronaute française à avoir été sélectionnée en 1985 par le CNES (Centre National d’Études Spatiales), Claudie Haigneré est née le 13 mai 1957 au Creusot. Bachelière à 15 ans, elle poursuit ses études en médecine, puis travaille en tant que rhumatologue pendant 8 ans au sein de l’hôpital Cochin à Paris. Elle reprendra, à plusieurs reprises, ses études universitaires et tiendra une thèse en neurosciences : cela lui vaudra qu’on la surnomme « Bac 19 ».

Quelques dates importantes

En 1990, elle est élue responsable du programme de physiologie et médecine spatiale du CNES (Centre National d’Études Spatiales), puis part deux ans plus tard en Russie, à la Cité des Étoiles afin de s’entraîner dans le but de partir en mission.11 ans après sa sélection par le CNES, elle participe, en 1996, à un vol à bord de la station russe MIR dans le cadre de la mission franco-russe Cassiopée et effectue des expériences médico-physiologiques.Après avoir complété sa formation avec un entraînement d’ingénieur de bord au sein du vaisseau Soyouz, elle intègre le Corps des Astronautes européens de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) en 1999 et devient l’ingénieure de bord numéro 1 à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale) pour la mission Andromède en 2001. En 2002, Claudie Haigneré est élue Ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies ; puis Ministre déléguée aux Affaires européennes deux ans plus tard. En 2009, elle crée Universcience, un regroupement entre le Palais de la Découverte et de la Cité des Sciences, et le préside jusqu’à 2015.

Depuis 2015, elle est conseillère générale au sein de l’ESA, travaille sur des concepts d’exploration spatiale habitée comme Moon Village et a assuré la présidence du conseil scientifique de la Chaire du Collège des Bernardins : «L’être humain au défi du numérique».

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