Nicolas MONTRELAY est ingénieur d’études à l’UPJV depuis décembre 2007 et membre de EPROAD depuis Janvier 2012. Il est spécialiste en science des matériaux avec pour objectifs : la mise en œuvre des polymères, composites et agromatériaux, développer et optimiser de nouvelles écotechnologies, et la caractérisation physico-chimique des matériaux.
Discipline principal :
Formulation fonctionnelle et élaboration d’écomatériaux.
Parmi les objectifs citons : la valorisation des déchets industriels banals et de post-consommation, des sédiments issus de l’industrie des granulats, de l’érosion éolienne dans les zones désertiques ou de l’envasement maritime et fluvial ; la valorisation de écoproduits agricoles.
Les produits visés sont : des composites à matrice et charges minérales ou organiques ; des agropolymères à usage de liant, de matrices ou de colles ; des isolants fibreux 100% végétaux, et les polymeres / composites conducteurs.
Les procédés utilisés sont des procédés déjà connus comme la technologie micro-ondes ou la thermocompression réactive ; des procédés nouveaux visant à réduire l’empreinte environnementale et à améliorer l’efficacité énergétique et mécanique comme le traitement des charges et renforts végétaux dans le but d’améliorer la compatibilité avec la matrice ou encore l’élaboration de procédés de mise en forme spécifiques aux agrocomposites faiblement consommateurs d’énergie et compatibles avec des cadences industrielles.
Discipline secondaire :
Fonctionnalisation de matériaux d’origine fossile
Les matériaux composites représentent une opportunité en ce qui concerne l’allègement des pièces en mouvement. Or leurs limites techniques actuelles et en particulier leurs performances thermiques empêchent leur utilisation dans de nombreuses applications aéronautiques et ferroviaires. Une étude concernant l’amélioration de la conductivité thermique et électrique de résines thermodurcissables grâce à des charges fonctionnelles et à des traitements physiques, compatibles avec les procédés industriels utilisés actuellement, était donc nécessaire.
La faible conductivité thermique des isolants électriques est une barrière à l’évolution des moteurs puisque, pour pouvoir augmenter leurs performances, il faut pouvoir augmenter la densité de puissance, ce qui entraîne des échauffements supplémentaires et oblige à avoir recours à un refroidissement forcé. La solution passe par l’amélioration de la conductivité thermique des résines utilisées tout en conservant au minimum la même isolation électrique.
Mots clés :
- Ecotechnologies ;
- Propriétés fonctionnelles ;
- Agrocomposites ;
- Isolants thermiques agrosourcés ; polymeres ; composites