Mise en ligne d’un article paru dans Nature Communications (Bertrand et al. 2016) dans lequel Jonathan Lenoir est co-auteur.

Titre : Les déterminants de la dette climatique des forêts françaises
Résumé : L’article porte sur la notion de « dette climatique » des communautés d’organismes (cf. retard de la réponse des espèces constituant ces communautés face au réchauffement climatique actuel) et de l’explication de cette dette climatique dans les forêts françaises. Les résultats de l’étude montrent que la sévérité du climat (cf. chaud et sec), l’exposition au changement (cf. intensité du réchauffement) et la tolérance thermique des espèces (cf. amplitude de niche thermique) amplifient la dette climatique des communautés végétales dans le sous-étage forestier. Si la capacité des espèces à tolérer des variations de la température est une forme d’adaptation au réchauffement du climat, cette tolérance est limitée et des effets de seuil se traduisant sous la forme d’extinctions locales sont donc à craindre vis-à-vis de l’intensité du réchauffement à venir.

 

Cet article a fait l’objet d’une couverture médiatique dans CNRS Le Journal (ainsi que dans sa version anglophone), sur le site Atlantico et dans le JDA N°814 (26-oct – 8-nov 2016, page 4) .
Jonathan Lenoir a également publié sur son blog un billet racontant les coulisses et l’historique du papier.

 

NB : cet article fait la lumière sur de précédents travaux de quantification de la dette climatique au sein des forêts françaises, travaux publiés en 2011 dans la revue Nature