Séminaire général

Organisation : Rémy Caveng

Le séminaire général du CURAPP-ESS, ouvert à tou.t.es, se veut un lieu d’échanges intellectuels. Il est l’occasion de découvrir une recherche aboutie, le plus souvent autour d’une actualité éditoriale. Les différentes disciplines du laboratoire y sont abordées. La présentation de l’invité.e et de son ouvrage tout comme la discussion sont assurées par deux collègues du laboratoire (souvent un.e titulaire et un.e doctorant.e ou deux titulaires de disciplines différentes) avec le souci de rendre abordable la recherche présentée. Le séminaire général est articulé avec le séminaire « Les ateliers du Curapp-Ess » qui permet de débattre collectivement de travaux en cours, mais non encore nécessairement aboutis.
Programmation du séminaire

Actualités du genre dans la recherche en sciences sociales

Organisation : Virginie Descoutures et Stéphanie Guyon

Ce séminaire est organisé par l’axe transversal genre du CURAPP-ESS, il vise à la fois à rendre accessible aux membres du laboratoire et plus largement aux doctorant⋅es de l’école doctorale des recherches récentes mobilisant centralement le genre ainsi qu’à rendre visible les travaux en études de genre menés au laboratoire par les titulaires et les doctorant⋅es. Il fournira ainsi aux doctorant⋅es des outils conceptuels en études de genre et des éléments de méthodologie de la recherche.

Programmation du séminaire

Séminaire Reading the Social Sciences

Organisation : Maïté Boullosa-Joly, Jeanne Leroux

L’objectif du séminaire est de permettre aux chercheur.e.s, aux ingénieur.e.s et aux doctorant.e.s du CURAPP-ESS de présenter leurs travaux ou ceux d’autres auteur.e.s en anglais et d’améliorer leurs compétences linguistiques dans le domaine de la recherche.
Le séminaire aide les intervenant.e.s à parler de recherche en cours, à réaliser la présentation critique d’un livre, à revoir un article avant de le soumettre à publication ou encore à préparer une communication en anglais en vue d’un colloque international.

Programmation du séminaire

Séminaire Les transformations de l’État social : interprétations, déclinaisons sectorielles et résistances (1980-2020)

Organisation : Clara Deville (CESAER / INRAE), Thomas Douniès, Fabien Desage pour le CERAPS

Ce séminaire explore les transformations de l’État social. En effet, qu’il s’agisse d’ « innover », d’ « améliorer », de « rationaliser », d’ « économiser », de « maximiser », les réformateurs de l’État social ne sont pas avares de formules autant que de dispositifs afin de transformer l’intervention de ce dernier. Ce sont ces modalités et mécanismes que ce séminaire propose d’éclairer, en interrogeant les ruptures proclamées et en les renseignant à l’aune d’enquêtes empiriques, au sein des institutions de l’État social, auprès des agents et des publics concernés. L’approche retenue se veut trans-sectorielle, interrogeant les politiques de santé, du handicap, de l’école, de la rénovation urbaine et du logement, de la jeunesse, de l’asile, du sans-abrisme ou encore de l’emploi, pour ne prendre que quelques entrées d’ores et déjà retenues.
Programmation

Séminaire « Théories critiques et théories de la subjectivation »

Organisation : Carole Hosteing, Héloïse Humbert

Ce séminaire propose d’interroger les processus de subjectivation à la lumière d’un dialogue interdisciplinaire unissant des approches principalement issues de la théorie critique allemande, de la pensée de Michel Foucault et des théories féministes. Ouvert à toutes les disciplines et à tous les publics, ce séminaire est pensé comme un lieu de réflexion et de dialogue à la fois théorique et méthodologique : lors de ces séances, il s’agira d’exposer nos problèmes concrets de méthode, ainsi que des interrogations plus générales sur le rapport entre empirie et théorie dans nos travaux de recherche.
Programmation du séminaire

Atelier « Enquêtes en terrains connus »

Organisation : Myriam Bachir et Pascal Depoorter

L’atelier interroge la relation entre appartenance sociale et enquête en sciences sociales. Il questionner ce que cette relation génère de tensions, d’affects, de compromis, de débats éthiques. Comment fait-on avec sa position de classe, trajectoire biographique, origine, religion, genre et avec ceux des enquêtés ? Comment fait-on avec ses systèmes de référence politiques, idéologiques, culturels ? Comment la part de subjectivité, d’empathie, de préférences, produit-elle du savoir scientifique ? La proximité ou au contraire l’éloignement social et biographique efface-t-il les distances ? Les négociations avec les enquêtés sont-elles plus présentes, plus fortes ? Y-a-t-il des « deals enquêteurs/enquêtés » ?

Enquêter dans son propre milieu social est-il légitime, avouable, possible, recommandé et comment cela affecte-t-il l’enquêteur ? Voit-il plus ? Mieux ? Moins ? Dans quelle mesure la proximité ou la distance donnent-t-elles une compréhension singulière.

Les milieux sociaux sont-ils tous concernés de la même façon ? Travailler sur le populaire pour les chercheurs issus de la classe ouvrière peut parfois être frappé de procès en objectivité du fait de leur proximité à l’objet. Peut-on dire la même chose pour les études sur les élites menées par des enquêteurs issus de milieux favorisés ? En quoi, dans le champ de la recherche en sciences sociales, les rapports sociaux œuvrent-ils à définir ce qui est « légitime » et ne l’est pas ? Les milieux sociaux sont-ils tous concernés de la même façon ? Travailler sur le populaire pour les chercheurs issus de la classe ouvrière peut parfois être frappé de procès en objectivité du fait de leur proximité à l’objet. Peut-on dire la même chose pour les études sur les élites menées par des enquêteurs issus de milieux favorisés ? Les débats et controverses actuels sur l’intersectionnalité, sur les travaux scientifiques portant sur l’islam et les radicalisations, sur les discriminations, de race ou de classe permettront d’alimenter la réflexion à la fois méthodologique et épistémologique.