Ergonomie socio-cognitive, histoire de l’architecture et ethnologie ont croisé regards, méthodes et concepts autour de la fabrication et l’usage de maquettes dans la formation à la simulation d’ergonomes et d’architectes. L’étude des situations formatives nous semble avoir accordé beaucoup d’intérêt aux pratiques langagières et, donc aux contenus de cours, une place doit être faite aussi aux méthodes, à « ce qui se fait » et aux objets pédagogiques utilisés. Aussi, depuis les années 2000, les didactiques professionnelle et scolaire visent à comprendre plus spécifiquement le rôle des dispositifs matériels et symboliques dans les situations formatives : apprentissages moteurs, sportifs, des normes, de savoirs techniques ou mathématiques. C’est dire l’étendue du domaine et l’invitation à un traitement pluridisciplinaire de cet objet aux enjeux multiples.
L’objectif du projet était triple :
– de recherche : 1. le « savoir de la main » qui crée et manipule la maquette ; 2. la rencontre des intentions pédagogiques des enseignant·e·s et leur appropriation par les élèves ; 3. la création, par le travail collectif autour des maquettes, d’une identité professionnelle.
– de formation : j’ai recruté deux stagiaires de niveau Master pour les former à la recherche sur les objets pédagogiques.
– de conception : en travaillant avec les enseignant·e·s intervenant dans les différentes formations choisies, l’ambition était de collaborer à l’amélioration des enseignements-apprentissages concernés.