




Nos événements


Dictionnaires, normes, usages et variations, Cergy Paris Université, L2TD, org. par Anaïs Chambat et Christophe Rey
Informations pratiques
CY Cergy Paris Université Laboratoire Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires (LT2D — UR 7518), Auditorium de la Maison de la Recherche SHS Annie Ernaux
Résumé
Programme
09h00-09h15 — Anaïs CHAMBAT et Christophe REY (CY Cergy Paris Université, LT2D, UR 7518) — Ouverture du colloque
9h15-10h00 — Philippe REYNÉS (Université de Picardie Jules Verne, Habiter le Monde, UR 4287) — Des remarques lexicographiques aux dictionnaires contrastifs
comme outils de normalisation en catalan
10h00-10h45 — Pascale ERHARDT (Université de Strasbourg, UR1339 LiLPa) — Contacts de langues en Alsace : quelles ressources et quels espaces pour le renouvellement lexical de l’alsacien ?
10h45-11h00 — Pause-café
11h00-11h45 — Nadine VINCENT (Université de Sherbrooke, Québec, LexiQcorpus, CRIFUQ) — Le lexicographe, arbitre du bras de fer entre l’usage et la norme
11h45-12h30 — Marine DELABORDE et Luc MASSIP (CY Cergy Paris Université, LT2D, UR 7518) — Le Musée Virtuel des Dictionnaires, un outil pour questionner la norme et la variation ?
12h30-13h30 — Pause déjeuner
13h30-14h15 — Danielle CANDEL (Université Paris Cité, Laboratoire CNRS Histoire des Théories Linguistiques) — Le traitement de la terminologie dans les dictionnaires de langue (‘TLF’, 1994, et ‘Dictionnaire de l’Académie’, 2025)
14h15-15h00 — Anaïs CHAMBAT (CY Cergy Paris Université, LT2D, UR 7518) — Dire la langue générale en corpus de spécialité : pour une typologie fonctionnelle et métalinguistique des références
15h00-15h15 — Pause-café
15h15-16h00 — Mariadomenica LO NOSTRO (Université de Salerne, LT2D, UR 7518) — La lexicographique à l’ère de l’intelligence artificielle : a-t-elle encore un sens ?
16h00-16h45 — François GAUDIN (Université de Rouen, LT2D, UR 7518) et Hugues GALLI (Université de Dijon, Centre Pluridisciplinaire textes et Cultures)
— Changer les usages de la langue et du dictionnaire
16h45–17h00 — Clôture du colloque
Conclusion et perspectives.


Les promesses des infrastructures urbaines: quelques pistes de réflexion, Sophie Chevalier (Habiter le Monde, UPJV)
Informations pratiques
Les séances, sous forme hybride, se tiennent dans la salle de conférences de l’EFA.
Résumé
Au-delà de ses cycles de séminaires thématiques, l’École française d’Athènes organise tout au long de l’année des conférences et des présentations d’ouvrages au fil de l’actualité scientifique.
Chez Didot est le séminaire de recherche de l’École française d’Athènes.
Deux fois par mois, les membres scientifiques, les doctorants contractuels, les chercheurs en résidence ou en délégation, les boursiers et autres bénéficiaires des dispositifs d’accueil de l’EFA, se retrouvent pour présenter leurs travaux en cours et discuter de l’actualité de la recherche.


Explorer, voir et sentir la ville : approches multimodales et transmédia en anthropologie, Camilo Leon Quijano, photographe et CR-CNRS en anthropologie (AAU-CRESSON)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


‘A la poursuite de la radiotocka’. Une recherche-création sur la mémoire sonore du communisme en Bulgarie, Olivier Givre (Université Lyon 2)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


Restitution ? De l’artefact à la terre, à la recherche de l’identité, Braamfontein (Afrique du sud)
Résumé
Rejoignez l’Alliance Française de Durban pour la projection de « Restitution ? », un documentaire de Nora Philippe (83 min, 2021), suivi d’une discussion avec : Sophie Chevalier, professeure d’anthropologie, Scout Fynn, artiste, écrivain et praticien culturel et Robin Moodley, artiste, designer et agriculteur.
Vous découvrirez l’exposition des œuvres de Robin Moodley.
Entrée libre
Infos et réservations :
De l’Institut Français d’Afrique du Sud (Braamfontein) de 17:30 pm à 18:00 pm
admin@durban.alliance.org.za


Séminaire visioconférence, Blue Heritage, Blue Economy, IFAS-Recherche (Afrique du sud)
Résumé
Si les études en sciences sociales sur nos relations aux océans se développent en France, les chercheur·ses sud-africain·es sont pionnier·ères dans ce domaine, avec une approche critique postcoloniale, mise en pratique dans des projets comme Ocean Humanities (Wiser, University of Witwatersrand) ou Ocean Cultures and Heritage (Nelson Mandela University). L’événement présentera et discutera de ces travaux, selon les perspectives suivantes :
la manière dont la littérature évoque les mondes océaniques depuis l’Afrique du Sud dans un contexte mondial, avec Prof. Isabel Hofmeyr (Wiser, Université du Witwatersrand) et Dr Charne Lavery (Université de Pretoria) ;
le rôle de la justice sociale dans l’accès et la gestion des océans au regard de la sociologie, avec Dr Kira Erwin (GroundWork) et Prof. Patrick Bond (Université de Johannesburg) ;
la question du patrimoine océanique abordée sous l’angle critique de l’anthropologie sociale, avec Prof. Pamila Gupta (Université du Free State), Dr Caio de Araújo (The Other Foundation) et Prof. Rosabelle Boswell (Université Nelson Mandela).
Le séminaire « Blue Heritage, Blue Economy » se tiendra mercredi 19 mars, à l’Institut Français (Braamfontein) de 9h à 16h.
Il aura lieu en présentiel, mais il sera possible de le suivre en distanciel sur demande à S. Chevalier (sophie.chevalier@u-picardie.fr).
Attention, dans tous les cas, l’inscription est obligatoire avant le mercredi 12 mars via ce formulaire en ligne


Présentation de l'ouvrage « Nuits de Beyrouth. Géographie de la fête dans une ville post-conflit » (ENS, éd. 2024), Marie Bonte (Paris 8, LADYSS)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


Présentation de l'ouvrage "Les femmes du coin de la rue. Corps à corps avec la précarité", Patricia Bouhnik (UPJV)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


Cartographier les représentations cognitives de l'espace avec la régression bidimensionnelle, Frédéric Roulier (UPJV)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


Les apports des supports de restitution sur les résultats de recherche : l'exemple d'une thèse de socio-anthropologie filmique sous forme de web-documentaire, David Gamet (UPJV)
Informations pratiques
Le séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.


"Prendre l'Air" sélectionné au Festival du film d’archéologie de Rochefort (Belgique)
Informations pratiques
Rendez-vous au Centre culturel de Rochefort (Rue de Behogne 5 - 5580 Rochefort), en Belgique.
Résumé
Le documentaire « Prendre l’Air » réalisé par Gwendoline Torterat (UPJV, Habiter le Monde) sera projeté à 21h35.


Les bains-douches : un service public original entre histoire et devenir
Informations pratiques
Amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme, 20 avenue Georges Sand, 93210, La Plaine Saint-Denis (Métro Front Populaire)
Résumé
Colloque de fin du programme ANR THERMAPOLIS
Journée 1 – Des douches en ville hier et aujourd’hui
9h – 9h15 : Introduction générale
- Marie Chabrol (géographe, Université de Picardie Jules Verne, coordinatrice du programme THERMAPOLIS)
9h15 – 10h45 : Session 1. Les bains-douches dans la longue histoire des combinaisons public-privé
- Claire Lévy-Vroelant (sociologue, Université Paris 8) et Linda Guerry (historienne, LARHRA) : « Combinaisons d’acteurs publics et privés autour des bains-douches en France (19e-21e) »
- Chloé Gaboriaux (politiste, SciencesPo Lyon, UMR Triangle) : “La reconnaissance d’un intérêt général d’origine privée : les associations d’utilité publique à la fin du 19e siècle”
- Discutante : Claire Lemercier (historienne, CNRS-Sciences Po)
Pause : 10h45-11h
11h – 12h30 : Session 2. L’expérience de la douche hors de chez soi
- Lucie Bony (géographe et sociologue, CNRS-Lavue) : « Se laver hors de chez soi au quotidien : des expériences ordinaires diverses »
- Pascale Pichon, (sociologue, Université de Lyon-Jean Monnet, Centre Max Weber) : « Accès à l’eau et expériences vitales du maintien de soi en ville »
- Discutante : Béatrice Mesini (géographe, CNRS-Telemme)
12h30-14h : Déjeuner
14h-15h30 Session 3 : Travailler aux douches publiques
- Lucie Bony (géographe et sociologue, CNRS-Lavue) et Marie Chabrol (géographe, UPJV) : « Qui travaille aux douches ? Agents, travailleurs sociaux et bénévoles »
- Mohamed Belqasmi (sociologue, IDS Normandie, URMIS-Université Côte d’Azur): « La question ethnique et l’intervention sociale : un itinéraire de recherche sociologique»
- Discutant : Edouard Gardella (sociologue, CNRS-EHESS)
15h30-15h45 : Pause
15h45-16h45 : Table-ronde n°1 : Travailler aux bains-douches ou dans un accueil de jour avec douches
Animateur : Arnaud Lemarchand (sociologue, Université du Havre)
- Zungir Gombessa : directeur du CHU-accueil de jour La Passerelle à Amiens
- Benjamin Brooke : directeur de l’accueil de jour DoucheFLUX à Bruxelles
- Jean-Paul Peux : responsable technique des douches municipales et de la laverie solidaire de Toulouse et Stéphane Cazeaux : chef d’établissement de l’Espace-Social du Grand-Ramier à Toulouse
17h – 18h30 : Session 4. L’accès à l’hygiène dans un ancien quartier ouvrier
Cette session se fera sous la forme d’une visite de terrain dans le quartier de la Plaine à Saint-Denis, guidée par Elise Roche (géographe, laboratoire Triangle, université Lyon 2, en partenariat avec Christine Bellavoine (sociologue, secteur des Études Locales, Mairie de Saint-Denis, LAVUE-Mosaïque) et Camille Calandre (sociologue, EHESS)
Cocktail dinatoire Maison de quartier de Saint-Denis (un ancien bain-douche)
Journée 2 – Des engagements politiques autour de l’eau
8h30-9h Café
9h-9h15 : Introduction
- Marie Chabrol (géographe, UPJV) et Judicaëlle Dietrich (géographe, université Lyon 3)
9h15-10h45 : Session 5. Les politiques municipales contemporaines d’accès à l’hygiène
- Judicaëlle Dietrich (géographe, université Lyon 3) : « Des douches en jeu. Engagements et politiques pour l’accès à l’hygiène »
- Claire Benit-Gbaffou (géographe, Aix Marseille Université) : « Ouvrir et faire vivre des bains douches municipaux au sein d’un quartier hostile : imposer l’équipement solidaire, accompagner la coexistence? Le cas des bains-douches Crillon à Marseille»
- Julie Bernard et Corentine Baudrand (Laboratoire d’Architectes Lutteurs Chercheurs et Artistes) : « Budget participatif et nouvelles démarches d’accès à l’eau dans la métropole de Lyon : exemples à Villeurbanne, Rillieux et Venissieux »
- Discutant : François Ménard (Plan Urbanisme Construction Architecture)
10h45h-11h : Pause
11h00-12h30 : Table ronde n°2 : Le droit à l’eau dans les nouvelles compétences territoriales : que peuvent ou ne peuvent pas les politiques ?
Animatrice : Elisabeth Thieblemont : Conseillère en stratégie et prospective chez Eau de Paris
- Edith Guiochon : Chargée de Plaidoyer Coalition eau
- Jean-Claude Oliva : Président de la Régie publique de l’eau Est Ensemble
- Florestan Groult : Vice-Président de la Métropole de Lyon et Vice Président d’Eau publique du Grand Lyon, droit à l’eau et usagers.
- Manon Jullien : Cheffe de projet hébergement d’urgence, Direction des Solidarités et de l’Action Sociale de la Ville de Marseille
- Brice Guillaume : Référent mobilisation communautaire, Solidarités International
12h30-14h : Déjeuner
14h-16h Session 6. Session d’ouverture : les piscines publiques, des communs à préserver ?
- Cornelia Hummel (sociologue, Université de Genève) : « La piscine municipale. Un commun ? »
- Chloé Deligne (historienne, FNRS-Université Libre de Bruxelles) : « Infrastructure obsolète ou espèce en voie de disparition? Histoire et devenirs des piscines publiques en Belgique/à Bruxelles »
- Milan Bonté (géographe, Université de Lille) “Prendre place dans les espaces publics et dans la société. Enquête croisée sur les personnes trans et les femmes musulmanes dans les piscines municipales françaises.”
- Discutante : Claire Lévy-Vroelant (sociologue, Université Paris 8)
16h-16h15 : Pause
16h15-17h : Table ronde et discussion finale


Programme 2024-25 : Enquêter pour Habiter le Monde. Nouveaux objets et innovations méthodologiques ?
Informations pratiques
Ce séminaire se tiendra à 10h30, au campus de la Citadelle à Amiens, en salle E205. Un lien visio pourra aussi être envoyé sur demande.
Résumé


Patrimoines invisibles : processus, formes, narrations
Informations pratiques
Université d’Artois, Maison de la Recherche (Arras) le 26 septembre 2024, et à l'UPJV, Pôle Citadelle (Amiens) le 27 septembre 2024.
Résumé
Colloque organisé par Tiphaine Barthelemy, Nathalie Gauthard, Séverin Guillard et Sophie-Anne Leterrier.
L’objectif du colloque sera d’analyser les processus d’invisibilisation de lieux, d’objets, de pratiques qui auraient pu être considérés comme patrimoine, mais ne le sont pas ou ne le sont qu’incomplètement. De quels tris, de quels rejets et de quels silences, mais aussi de quelles représentations collectives et de quels imaginaires le patrimoine est-il le contrepoint ?
Programme
Le 26 septembre : Université d’Artois – Arras
9h Introduction
- Patricia Rochwert-Zuili, Responsable scientifique du CPER Anamorphose
- Présentation de la journée : Nathalie Gauthard (Textes et Cultures, Université d’Artois), Sophie-Anne Leterrier (CREHS, Université d’Artois)
9h30/10h Cyril Isnard (CNRS-Aix Marseille Université) :Que faisons-nous des patrimoines invisibles ?
Session 1 : Invisibilisations stratégiques, Invisibilisations volontaires
Présidence : Sophie-Anne Leterrier (CREHS, Université d’Artois)
10h Anaïs Vaillant (IDEMEC, Aix Marseille Université), Un PCI qui vous veut du bien. Le patrimoine culturel comme allié ou ennemi des cultures populaires ?
10h30 Catherine Capdeville-Zeng (INALCO/IFRAE), Les shenpo du district de Nanfeng entre autorité et invisibilité
11h Patrick Romuald Jie Jie (Université de Bertoua – ENS, Cameroun), La société secrète traditionnelle Ngué des Bassa du Cameroun : un patrimoine immatériel volontairement gardé “secret”
Pause
Session 2 : Déjouer l’invisible
Présidence : Sophie-Anne Leterrier (CREHS, Université d’Artois)
11h45 Patricia Heiniger-Casteret (Université de Pau/ITEM), Courir pour la langue : polysémie d’une course
12h45 Meriem Ben Mlouka (UMR CNRS Lavue 7218), La mise en visibilité ou l’invisibilisation des traces mémorielles dans les quartiers en rénovation urbaine
Déjeuner
Session 3 : Patrimoines cachés/ douloureux
Présidence : : Nathalie Gauthard (Textes et Cultures, Université d’Artois)
14h Luc Charles-Dominique (Université Côte d’Azur/LIRCES), Les Roms violonistes d’Europe Centrale, ressource patrimoniale mais ignorée et invisible
14h30 Nathanaël Wadbled (Université de Lorraine), Le patrimoine oublié d’Auschwitz
Session 4 : Dévoiler l’invisible par l’archive
Présidence : : Nathalie Gauthard (Textes et Cultures, Université d’Artois)
15h Renaud Chantraine (EHESS), Témoin vivant, archives bloquées : le cas des archives militantes de Jean-Marcel Michel aux AU13
15h30 Aliénor Fernandez (Université de Montpellier, RIRRA), Faire réapparaître les invisibles : les archives sans qualité de la compagnie Zirlib
Pause
16h15- 16h45 Table ronde Sylvie Baillon (metteuse en scène de la Compagnie Ches Panses Vertes et ancienne directrice du Tas de Sable) avec Nicolas Saelens (THEMAA, Université d’Artois) : Les patrimoines invisibles de la marionnette
Le 27 septembre : UPJV – Amiens
Campus Citadelle, salle E002
9 h. Introduction
- Denis Postel, VP Recherche (sous réserve) et Philippe Nivet, 2nd VP Recherche
- Sophie Chevalier, directrice de l’UR Habiter le Monde
- Présentation de la journée : Tiphaine Barthelemy (UPJV/HM) et Séverin Guillard (UPJV/HM)
Session 1 : Effacements des traces patrimoniales dans l’espace public
Présidence : Séverin Guillard (UPJV/HM)9h30 Amandine Dargaud (Université de Lyon 2/EVS), Les traces urbaines du socialisme en Europe Médiane : un patrimoine invisible ? Dissonance entre les regards expert, touristique, et ordinaire à Iasi et Timişoara (Roumanie)
10h Christelle Di Cesare (Université de Lorraine/LIS), Espagne : l’effacement des symboles franquistes de l’espace public risque-t-il d’effacer des mémoires les horreurs du franquisme ?
10h30 Judith Hayem (Université de Lille/CLERSE) et Barbara Morovich (IFRA Nigeria), Le visible et l’invisible dans les mémoires des mines en Afrique du Sud
Pause
Session 2 : Une patrimonialisation vecteur de tri
Présidence : Tiphaine Barthelemy (UPJV/HM)
11h15 Soline Butin (Université d’Angers/ESO), Paysage de savane : des héritages entre reconnaissance et invisibilisation ? Labélisation, hiérarchisation et invisibilisation des héritages des paysages de savanes du sud est du Sénégal
11h45 Véronique Moulinié (CNRS/Héritages), La poudrerie de Sainte-Livrade : un archipel patrimonial entre ombre et lumière.
12h15 Audrey Colonel-Coquet (Université de Grenoble Alpes/LARHRA), La ganterie française, patrimonialisation et invisibilisation
Déjeuner
Session 3 : Les lieux abandonnés : un patrimoine invisibilisé ?
Présidence : Denis Blot (UPJV/HM)
14h Aude Le Gallou (Université de Genève), Pratiques de visibilisation/invisibilisation de l’Urbex
14h30 Mathilde Sergent-Mirebault (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – CETCOPRA), Camille Mortelette (IUGA/PACTE), Marianne Cyrino (Ecole des Ponts Paris Tech/LATTS) : Les sanatoriums, de l’ostracisation socio-spatiale à l’invisibilisation patrimoniale
15h Sylvie Sagnes (CNRS/Heritages) : Au bord de l’effacement : de la dérive d’un monument
Pause
Session 4 : Objets de rejet, dark heritage
Présidence Sophie Chevalier (UPJV/HM)
15h45 Zoé Olivier (Consultante, Culture Ethno), Les couronnements de Rosières en France : fabrique du PCI dans une pratique rituelle contestée
16h15 Yannis Nacef (Université de Savoie Mont Blanc/EDYTEM), Les villages abandonnés entre oubli et invisibilisation : comment faire patrimoine ?
16h45 Claudia Moreira da Silva Hofman (UFRN, Natal, Brésil), Esther Katz (IRD, UMR 208 PALOC, Paris/IIS-UNAM, Mexico) et Julie Cavignac (CNPq, UFRN, Natal, Brésil), Manger des fourmis : savoirs et patrimoine culinaire invisible au nord-est du Brésil
Conclusion des 4 organisateur.trices
Une exposition photographique au pôle Citadelle de l’UPJV accompagne le colloque.


L'anthropologue Miladina Monova-Galtier de l'Académie des Sciences de Bulgarie est en résidence à Amiens
Résumé
Habiter le Monde accueille anthropologue Miladina Monova-Galtier, professeure d’anthropologie à l’Académie des Sciences de Bulgarie (Sofia), Institut de philosophie et sociologie, Groupe : “Société des connaissances : science, éducation, innovations”.
Après une Maîtrise de sociologie à l’université de Montpellier 3, elle obtient son Doctorat en anthropologie sociale à l’EHESS – Paris (2002). Elle a enseigné à l’Université de Lille I, a été post-doctorante au Collegium Budapest, à Institut for Advanced Studies à Sofia et à au Max Planck Institute for Social Anthropology à Halle. Les thématiques de sa recherche se situe dans le domaine de l’anthropologie économique et de l’environnement (économie domestique dans la ville, travail et inégalités) ; la ville thermale: domestication versus marchandisation de l’eau minérale et son patrimoine) ; anthropologie politique de l’Etat (réfugiés de guerres et société d’accueil: parcours, mémoires, rapports d’exclusion/inclusion).


Espaces et temporalités des jeux d’argent des pratiques sociales en contextes
Informations pratiques
Université de Picardie Jules Verne, Pôle universitaire Citadelle, Salle e002, Amiens
Résumé
Le jeudi 11 et le vendredi 12 mai 2023, l’UPJV accueillera à Amiens deux journées d’étude internationales intitulées « Espaces et temporalités des jeux d’argent, des pratiques sociales en contexte ».
L’événement organisé par l’UR4287 Habiter le Monde et par l’UMR 9022 Héritages, et soutenu par notre GIS Jeu et Sociétés, sera dédié à l’étude des jeux sous des approches croisées et pluridisciplinaires.
Comité scientifique :
- Elisabeth Belmas, Professeure émérite d’histoire moderne à l’Université de Paris 13
- Anne Duprat, Professeure de littérature comparée, Université de Picardie Jules Verne, Membre senior de l’IUF
- Keith Hart, Professeur émérite, Goldsmith College, Université de Londres
Comité d’organisation :
- Sophie Chevalier, Professeure d’anthropologie, UR4287 Habiter le Monde, Université de Picardie Jules Verne
- Véronique Moulinié, Directrice de recherche en anthropologie, UMR9022 Héritages, CNRS, CY Cergy Paris Université, ministère de la Culture
- Pierre-Jacques Olagnier, Maître de conférences en géographie, UR4287 Habiter le Monde, Université de Picardie Jules Verne
- Thierry Wendling, Chargé de recherches en anthropologie, UMR 9022 Héritages, CNRS, CY Cergy Paris Université, ministère de la Culture
Programme
Jeudi 11 mai
13h00 – Accueil café
13h30 – Ouverture des journées d’étude par Philippe Nivet, Professeur d’histoire contemporaine, Vice-président à la recherche secteur SHS à l’Université de Picardie Jules Verne
14h00 – Conférence d’ouverture d’Elisabeth Belmas (Professeure émérite d’histoire moderne à l’Université de Paris 13) : Pour une histoire des jeux d’argent : permanences et ruptures
LES ESPACES DE JEUX ET LEURS TRANSFORMATIONS
14h45 – Thierry Wendling (Chargé de recherches en anthropologie, UMR 9022 Héritages, CY Cergy Paris Université, ministère de la Culture) : Usages et transformations par la pratique ludique des espaces de jeux et paris
15h30 – Pierre-Jacques Olagnier (Maître de conférences en géographie, Université de Picardie Jules Verne) : Du bar PMU aux hippodromes : enjeux territoriaux des lieux de paris hippiques. Le cas des Hauts-de-France
16h15 – Pause
16h30 – Nicolas Brun (Doctorant en géographie, Université de Sorbonne Paris-Nord) : Ville et lieux de jeux d’argent. Le cas d’Aubervilliers
16h45 – Boris Lebeau (Maître de conférences en géographie, Université de Sorbonne Paris-Nord) : Géopolitique des casinos
Commentaires et discussions par Anne Duprat (Professeure de littérature comparée, Université de Picardie Jules Verne, Membre senior de l’IUF) – sous réserve
Vendredi 12 mai
09h30 – Accueil café
HISTOIRES ET TEMPORALITÉS DES JEUX D’ARGENT
10h00 – Barbara Bossak-Herbst (Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Varsovie) : « By talking to you, in a way I sum up my fifty years at the racetrack » – constructing autobiographical narrations around horse racing. The case of bettors from Warsaw
10h45 – Sophie Chevalier (Professeure d’anthropologie, Université de Picardie Jules Verne) : Les espaces des paris hippiques dans l’Afrique du Sud post-apartheid
SOCIABILITÉS ET RÉSEAUX
11h30 – Véronique Moulinié (Directrice de recherches en anthropologie, UMR 9022 Héritages, CY Cergy Paris Université, ministère de la Culture) : « Quine à la mairie ». Ethnographie du jeu de loto
12h15 – Déjeuner
13h30 – Serge Dali Lida (Professeur de sociologie, Institut d’Ethnosociologie, Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire) : Paris sportifs en ligne, sociabilités et réciprocités dans les espaces de jeu à Abidjan
14h15 – Nabila Touil (Chercheuse post-doc en sociologie, Université de Picardie Jules Verne) : La place des femmes dans les réseaux de joueurs : une comparaison entre espaces d’interactions en face à face et virtuels
15h00 – Marie Redon (Maîtresse de conférences en géographie, Université de Sorbonne Paris-Nord) : Les jeux d’argent : mondialisation par le bas Discussions générales (construire un réseau international de chercheurs sur les questions des jeux d’argent)
Discussions générales (construire un réseau international de chercheurs sur les questions des jeux d’argent)

Modalités pratiques :
Université de Picardie Jules Verne
Pôle universitaire Citadelle
Salle e002
Amiens


Gouverner les services sociaux locaux à l'articulation du public et du privé. L'exemple des bains-douches
Informations pratiques
Journées d'étude de mi-parcours de l'ANR THERMAPOLIS organisées par Marie Chabrol au Logis du Roy, à Amiens,
Résumé
Ces journées d’étude proposent d’interroger les modes de gouvernance des services sociaux locaux à travers l’exemple des bains-douches, en croisant les approches historiques et contemporaines. Elles visent à présenter les premiers résultats de l’ANR Thermapolis (2021-2024), qui seront discutés et mis en perspectives par des chercheur.es extérieur.es. : soit comme discutant.e.s, soit comme spécialiste d’un sujet proche de celui des bains-douches.
Le public attendu est académique (chercheur.es, étudiant.es), mais aussi issu du secteur social.
Ces journées d’étude permettront d’aborder et de discuter trois perspectives de résultats à mi-parcours de l’ANR Thermapolis :
1/ Une histoire à l’articulation du public et du privé
Au XIXe siècle, les villes comptent de nombreux établissements privés proposant des bains à une population aisée. Après une première tentative d’offre de bains à bas prix à partir du milieu du siècle (loi de 1851 qui subventionne la création d’établissements modèles de bains et lavoirs publics gratuits ou à prix réduits), des installations nouvelles de type « bains-douches » destinés à certains groupes sociaux (indigents, ouvriers, enfants, prisonniers, soldats) se développent à partir de la fin du siècle. Cette nouvelle offre est proposée par divers acteurs : œuvres de philanthropes et sociétés de bienfaisance, hôpitaux, employeurs (secteur public ou privé), municipalités (en concession ou exploités en régie directe par la ville) ; ces derniers établissements dits « à prix réduits » sont le plus souvent installés grâce à des subventions étatiques (loi de 1907) ou financés par les Caisses d’épargne (loi de 1906). À partir des années 1920, de nombreux bains-douches sont créés par les municipalités. Aujourd’hui, malgré les exemples très récents de renouveau de politiques municipales, nous observons une tendance lourde à la « dé-municipalisation » des bains-douches publics depuis la vague de fermeture des établissements municipaux (années 1970-1990), avec un retrait des pouvoirs publics au profit d’acteurs parapublics et privés, du tiers-secteur ou du secteur lucratif.
2/ Diversification des modèles, segmentation de l’offre : les associations au cœur des dispositifs contemporains
Cette « dé-municipalisation » des bains-douches publics se traduit par une diversification des modèles d’établissement et une segmentation de l’offre. A l’instar ce que l’on observe dans d’autres secteurs des services sociaux, existe une tension entre une logique de segmentation des lieux de l’assistance (des lieux pour dormir, d’autres pour manger, d’autres pour se laver, etc.) et la création de lieux à fonctions mixtes (associant des douches à des services sociaux ou non).
L’un des enjeux de cette journée d’étude sera de donner à voir la pluralité des structures et des acteurs offrant actuellement un service de douches. Nous chercherons à comprendre dans quelle mesure les bains-douches, et leurs diverses déclinaisons, sont révélateurs de « nouvelles formes de solidarité ». Nous nous interrogeons sur la fécondité des innovations mais aussi sur les difficultés de leur mise en œuvre.
3/ Évolution du système d’acteurs et ses conséquences en termes de ciblage de population et d’usages.
Si les bains-douches municipaux qui offrent un accueil inconditionnel peuvent être considérés comme des espaces publics et généralistes, les structures spécialisées, ciblant des publics spécifiques (femmes, migrant.es, personnes sans abri, etc.) ou dont l’accès fait l’objet d’un filtrage (tickets distribués par les centres communaux d’action sociale par exemple), sont des lieux de moindre mixité.
Finalement, des structures associatives ou privées peuvent-elles garantir un accueil inconditionnel ou cette inconditionnalité de l’accès constitue-t-elle une spécificité des structures totalement portées par la puissance publique ? On s’interrogera plus généralement sur les conséquences du mode de gestion des établissements offrant l’accès à des douches sur le profil des « publics » ciblés et atteints ainsi que sur les usages effectifs des lieux.
JEUDI 1 DECEMBRE 2022
13h45-14h : Accueil café au Logis du Roy, salle du Sagittaire
14h : Ouverture des Journées d’étude, par Philippe Nivet, Historien, Professeur et Vice-Président Recherche à l’Université de Picardie Jules Verne et par Sophie Chevalier, Anthropologue, Directrice de l’UR Habiter le Monde/Université de Picardie Jules Verne
14h10 : Introduction : Marie Chabrol, Géographe, Maîtresse de Conférences à l’Université de Picardie Jules Verne
Partie 1. Retour sur une histoire à l’articulation du public et du privé
14h20 : Introduction de la session, par Linda Guerry (historienne, IR INED)
14h30-15h : Linda Guerry (historienne, Ingénieure de recherche, INED), Claire Lévy-Vroelant (Sociologue, Pr. Emérite Paris 8) : « Entreprises privées et services publics des bains et douches en France : conflits et combinaisons (XIXe-début du XXe siècle) ».
14h50-15h20 : Chloé Deligne (Historienne, FNRS/Université Libre de Bruxelles) : « Bains-Douches en Belgique/à Bruxelles : des agencements multiformes dans le long 20e siècle ».
15h-15h30 : Marie Charvet (Sociologue, Maîtresse de Conférences, Université de Nantes) : « Les bains et lavoirs publics modèles subventionnés par la loi du 3 février 1851 : un service municipal ? Les cas de Nantes et Reims »
16h-16h15 : Pause
16h15-17h : Discussion, animée par Isabelle Backouche (Historienne, Directrice d’étude, EHESS)
17h10-18h30 : Ecoute de 2 épisodes du documentaire sonore « Corps sales // Ville sèche » coréalisé par Sophie Richelle (Historienne, Université Libre de Bruxelles) et Pauline Bacquaert (Historienne, Université Libre de Bruxelles).
Cette écoute sera suivie d’un échange avec Pauline Bacquaert, co-réalisatrice.
VENDREDI 2 DECEMBRE 2022
8h45-9h15 : Accueil café au Logis du Roy
Partie 2. L’offre de douches dans la ville contemporaine
9h15 : Introduction de la session par Lucie Bony (Géographe et sociologue, Chargée de recherche, CNRS)
9h30-10h Marie Chabrol (Géographe, Maîtresse de conférences Université de Picardie Jules Verne) : « Où se doucher dans une ville sans bains-douches municipaux ? Géographie sociale de l’offre de douches associatives à Amiens »
10h-10h30 : Elise Roche (Géographe et urbaniste, Professeure Institut d’urbanisme de Lyon) « Glisser des bains-douches municipaux à une gestion associative de l’accès à l’hygiène »
10h30-11h : Arnaud Lemarchand (Économiste, Maître de conférences HDR Université du Havre) : « Entre invisibilité et usages transgressif, quelle offre de douche pour les travailleurs saisonniers ? »
11h-11h15 : Pause
11h15-11h45 : David Frati (docteur en urbanisme, Laboratoire Mosaïques, Paris Nanterre) « Aller en ville pour prendre une douche : tactiques d’hygiène du corps chez des habitants pauvres du désert de La Posa, Arizona »
11h45-12h30 : Discussion, animée par Pascale Pichon (Sociologue, Professeure Université Jean Monnet Saint-Etienne)
12h30-13h30 : Déjeuner au Logis du Roy, salle de restaura1on
13h30-13h45 : Accueil café au Logis du Roy, salle du Sagiaire
Partie 3. Des projets d’établissements aujourd’hui : quel système d’acteurs ?
13h45 : Introduction de la session Judicaëlle Dietrich (Géographe, Maîtresse de conférences Université Lyon 3)
14h-14h30 : Julie Bernard (LALCA), Marina Chauliac, anthropologue, (EHESS/CNRS/DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), Florent OTHELLO (LALCA) : “Se laver en temps précaire, question d’intimité ou de santé publique ? Le passé et l’avenir des bains-douches de Lyon “
14h30-15h : Lucie Bony (Géographe et sociologue, Chargée de recherche, CNRS), Marie Chabrol (Géographe, Maîtresse de conférences Université de Picardie Jules Verne) : « “Des projets de bains-douches portés par la société civile. Exemples à Saint-Denis (93) et Bruxelles (Belgique)”.
15h-15h50 : Discussion et conclusion des journées d’étude, animées par Judicaëlle Dietrich (Géographe, Maîtresse de conférences Université Lyon 3)


Corps sales // Villes sèches
Informations pratiques
Pauline Bacquaert et Sophie Richelle organisent une première séance d’écoute publique de la série documentaire “Corps sales // Ville sèche” le 29 septembre 2022 au centre culturel Jacques Franck à Bruxelles.
Résumé
Cette création radiophonique a été réalisée dans le cadre des projets de recherche “Bains Publics : se laver en ville (1850-2000)” et “L’hygiène personnelle hors/sans/mal chez soi” (HyPer).
Les trois épisodes seront diffusés en suivant pour une séance d’écoute de +/- 1h30.
Toutes les informations ici : https://lejacquesfranck.be/event/corps-sales-ville-s%C3%A8che-fraktales-frangynes-radio/2022-09-29/
La série sera bientôt disponible sur les ondes bruxelloises et sur les plateformes de podcast, mais surtout sur https://www.radiola.be/
________
Corps sales // Ville sèche
Alors que le manque d’eau touche des franges de plus en plus larges de la population urbaine, les bains publics ont presque tous disparus.
La disparition et la rareté de ces lieux populaires dans de nombreuses villes interpellent.
À travers Bruxelles et les témoignages des personnes qui les ont fréquentés,
“Corps sales // Ville sèche” nous plonge au cœur de l’une de nos pratiques parmi les plus intimes : se laver.
Depuis les lieux méconnus où l’on peut se laver en ville, hors de chez soi, ce documentaire décortique en 3 épisodes, d’hier à aujourd’hui, les enjeux et l’importance de pouvoir prendre soin de soi.
Épisode 1 : Cette baignoire c’était la mer (23’)
Au passé, les logements sont sans salle de bain.
C’était le temps des bains publics qui débordent.
Jusqu’à quand ces lieux ont-ils baigné le quotidien des habitants de la ville ?
Épisode 2 : Je peux pas dire au Monsieur c’est fermé (24’)
Les bains publics, autrefois populaires, se vident.
L’eau entre dans les logements, la douche chaude semble à portée de main.
Cette réalité nouvelle vaut-elle pour tout le monde quand les crises sociales s’en mêlent ?
Épisode 3 : Ce qu’il faut pour sortir la tête de l’eau (26’)
Ne pas avoir de chez soi, ou si peu.
La ville comme dernier refuge.
Alors que les communs y sont devenus rares, comment accéder à l’eau aujourd’hui pour prendre soin de soi ?
Réalisation : Pauline Bacquaert et Sophie Richelle / Montage, mise en onde et aide à la réalisation : Guillaume Abgrall / Prise de son : Guillaume Abgrall, Pauline Bacquaert, Sophie Richelle / Composition musicale : Sébastien Schmitz / Mixage : Roxane Brunet / Illustrateur : Dari Gatti / Producteur : Par Chemins et Ruines / Avec le soutien : d’Innoviris, du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique, Fédération Wallonie Bruxelles, de l’Atelier de création sonore et radiophonique et de l’ULB-FNRS.


Déchets, eaux, énergies : requalification des ressources à l’heure de la transition écologique
Informations pratiques
Quai de l'innovation , 93 rue du Hocquet Amien
Résumé
Le laboratoire de recherche UR4287 Habiter Le Monde de l’Université de Picardie Jules Verne organise en partenariat avec Amiens-Cluster et Amiens Métropole le colloque: « Déchets, eaux, énergies : requalification des ressources à l’heure de la transition écologique », les 8, 9 et 10 septembre prochain au Quai de l’innovation à Amiens.
Dans une perspective transversale, ce colloque a pour ambition de se pencher sur la manière dont s’est construite, à travers ces trois thèmes, la transition écologique. À l’heure de l’environnementalisation croissante de la gestion des déchets, des énergies ou encore de l’eau, nous interrogeons dans ce colloque, la requalification écologique des ressources. Ce processus concerne autant les chercheurs que la mise en place opérationnelle de dispositifs techniques et sociaux innovants. Ainsi l’objectif sera de permettre une circulation de la connaissance entre recherche, dans le cadre des interventions du matin, et opérationnalité dans le cadre des tables rondes de l’après-midi.
Programme
08/09 Déchets
9h30 Accueil
10h Ouverture institutionnelle
10h30-12h30 Session scientifique
- Kevin Caillaud, INRAE, Rendre l’usager « responsable » de la gestion des déchets : exploration de processus de politisation.
- Catherine Alexander, Durham University (GB), How to make waste “disappear”?
14h30-16h30 Table ronde Économie circulaire : vers la fin des déchets ?
17h00-19h Plénière Remi Barbier, Irstea – ENGEES GE, Les prémices d’une société du moins ? Réflexions à partir de la prevention des déchets
09/09 Énergie
10h-12h Session scientifique
- Pierre Barroy Laboratoire de Physique de la Matière Condensée (UPJV -Amiens), De l’Energie aux Matériaux, ce que la Physique peut nous conseiller pour une transition rationnelle.
- Dominic Boyer (CENHS), Rice University (USA), Wind and power in the Anthropocene
- Catherine Grandclément, GRETS, EDF R&D, Energie et transformations sociales : Enquêtes sur les interfaces énergétiques.
14h-16h Table ronde Économie circulaire et énergie : les externalités, une histoire du passé ?
17h-19h Plénière Lætitia Orgozelec UFC-LASA Faire monde avec nos déchets radioactifs
10/09 Eaux
10h-12h Session scientifique
- Kelly D. Alley, University of Wisconsin-Madison (USA), Investigating the Potential for Decentralized Institutions, Technologies, and Governance to Meet the Wastewater Challenge
- Bernard Barraqué, CIRED La gestion de l’eau en crise
14h-16h Session scientifique
- Carine Chavarochette CREDA, Ressources pour vivre, ressources pour travailler, la perception de l’eau par des communautés indiennes et des communautés d’ingénieurs.
- Julie Désert Habiter le Monde, Requalification en mouvement des eaux océaniques : entre ressources plurielles, paysages et représentations. Étude de cas du littoral basque.


Penser et ethnographier les fêtes locales dans un contexte de pandémie. Perspectives comparatives.
Informations pratiques
En distanciel sur Zoom
Résumé
Les fêtes locales ont été impactées par les mesures de confinement en France, et ailleurs dans le monde. Ce séminaire a pour vocation de réfléchir aux effets de la pandémie sur les fêtes locales et sur les pratiques de terrain. Il propose une réflexion à partir de différentes disciplines qui mobilisent l’ethnographie et dans différents contextes géographiques.
Argumentaire
L’idée de proposer une journée d’étude sur les fêtes locales dans le contexte de la pandémie causée par le virus SARS-CoV2 nous est apparue à tous deux, doctorants en anthropologie à l’Université Picardie Jules Verne, lorsque nous nous sommes confrontés à des difficultés et des réflexions qui pouvaient se rejoindre dans nos expériences de terrain respectives. Que l’on ethnographie les fêtes religieuses organisées au Mexique pour célébrer les saints catholiques – où les danses jouent un rôle important – ou, en France, que l’on analyse les mécanismes de visibilisation patrimoniale concernant des événements gastronomiques, des marchés de produits locaux et des fêtes culinaires, nous nous retrouvons face à des interrogations méthodologiques communes devant l’annulation de la majorité de ces évènements ou la modification des célébrations festives, du fait des mesures destinées à freiner la pandémie globale.Les pratiques festives liées au local comme les fêtes religieuses, les foires ou les festivals ont été fortement impactés par les mesures de confinement en France, et ailleurs dans le monde. Les fêtes locales constituent un lieu privilégié d’observation des recompositions sociales et des articulations d’échelle au sein des sociétés contemporaines (Briand, Fournier, Gallenga et Pons, 2018). Au-delà d’une analyse en termes de rupture du quotidienou de lieu d’utopie, les fêtes permettent aux individus d’affirmer leur identité, de s’inscrire dans des groupes, de construire des idéologies territoriales, et sont aussi des espaces de marchandisation du territoire.La fête, devenue évènement permanent (Crozat et Fournier, 2005), intègre des éléments qui font sens pour les collectivités. Jonglant entre registres patrimonial, folklorique, et traditionnel, elle devient un espace d’affirmation collective profondément ancrée dans des enjeux territoriaux, économiques, politiques et symboliques. Dans la lignée de Mauss (1973, p. 151), il s’agit bien là de considérer fêtes et foires comme des prestations totales élémentaires, de type non-agonistique (bien que non-exemptes de rivalités locales). Par l’échange de biens symboliques, ces événements favorisent les relations entre les groupes et la recréation permanente du lien social. Dans un monde gouverné par l’incertitude, la fête vient recréer un sens de la collectivité; elle est également révélatrice des mutations et des recompositions des sociétés contemporaines (Lallement, 2018).
1. Quels espaces sont investis pour continuer à « faire vivre » la fête pendant une pandémie ?
Compte tenu de la menace du virus, différentes formes d’expressions festives ont été annulées sans aucune possibilité de mener des actions alternatives. D’autres ont adapté leurs pratiques à un nouveau contexte de distanciation sociale, de communication virtuelle, de masques, de gel antibactérien et de thermomètres, lorsque les périodes de confinement ont pris fin et que les mesures sanitaires ont été assouplies. Dans différentes parties du monde, il a également été observé que les restrictions imposées n’empêchaient pas la célébration de fêtes clandestines, contournant alors les interdictionsou recommandations étatiques. Objet protéiforme, la fête permetd’affirmer tant des identités individuelles que collectives et le corpsperformatif y tient une place centrale. Quelles stratégies emploientles initiateurs et les participants pour maintenir les fonctions diverses des fêtes locales ? Comment faire collectivité sans fêtes et sans événements qui permettent de renforcer une “communauté imaginée” (Anderson, 1996) autour d’expériences concrètes ? Comment les rapports entre les générations et les modalités de transmission (Berliner, 2010), se trouvent-ils revisités ? En raison de la présence du virus, l’État, les municipalités, les instances décisionnelles locales ou religieuses se trouvent impliqués à différents niveaux dans la prise de décision del’annulation ou du maintien de certaines fêtes. Cela peut restreindre l’autonomie des groupes locaux investis dans les festivités, et peut provoquer des défis politiques et de pouvoir qui n’existaient pas ou étaient très subtils avant la pandémie. A-t-on vu émerger de nouvelles formes de négociations qui révéleraient le caractère indispensable de certaines fêtes (rituels, cohésion sociale, renforcer la communauté…) pour la collectivité ?
2. Comment ethnographier les fêtes locales qui rassemblent, à distance… ?
Notre ambition pour cette journée d’étude est également de proposer un espace de réflexion collective sur la pratique de l’ethnographie, et d’envisager des adaptations de nos méthodes d’analyse et de collecte de données au phénomène de distanciation sociale. Ce contexte très particulier implique de fortes interrogations méthodologiques sur le travail de terrain. Les chercheurs et étudiants en sciences humaines et sociales doivent trouver de nouveaux outils pour pouvoir accéder aux pratiques émergentes qui tentent de faire coexister les actions festives avec la pandémie. Face à des moments qui limitent la capacité de collecter des informations dans les lieux d’études, nous nous demandons : Comment maintenir le lien avec les informateurs ? Comment continuer le terrain sous d’autres formes ? Quelles sont les limites de l’ethnographie numérique, en particulier lorsque l’on ethnographie des évènements et des fêtes locales ? Comment les statuts chercheur/informateur sont-ils redéfinis, dissous, ou renégociés dans ce contexte ? Enfin, comment réfléchir sur les ouvertures ou fermetures de terrains, la gestion des opportunités d’enquêtes, l’usage de nouveaux outils, de nouvelles interfaces ?Cette journée d’étude propose une réflexion, à partir de différentes disciplines et dans différents contextes géographiques, sur les fêtes locales et la pandémie. Les propositions devraient privilégier les études de cas au prisme de l’angle méthodologique développé plus haut et se concentrer sur :
1) Les changements et adaptations des célébrations festives face aux mesures sanitaires ;
2) La présence de l’État ou d’autres institutions comme forces de contrôle dans la planification et la célébration des festivités ;
3) Les affirmations identitaires associées aux pratiques locales qui ont pu apparaître sous l’effet de l’annulation ou de la célébration non-autorisée de fêtes dans l’espace public ;
4) Les stratégies méthodologiques qui permettent de faire une « ethnographie de fêtes sans fêtes », ou de célébrations avec de nombreuses limitations ;
5) Les contributions et les limites de l’ethnographie numérique, ainsi que des nouvelles méthodes de collecte de données.
Programme
Vendredi 29 janvier 2021
16H-18H
Impact de la pandémie sur les fêtes religieuses du Centre-Mexique. Ethnographie des changements rituels.
- Intervenants : David Robichaux (Universidad Iberoamericana, Mexico), Jorge Martínez (Universidad Iberoamericana, Mexico), Manuel Moreno (UR 4287 Université de Picardie Jules Verne)
- Discutante : Aline Hémond (UR 4287 Habiter le monde, Université de Picardie-Jules Verne)
Vendredi 19 mars 2021
16H – 18H
Saints patrons du Seridó. Fête, religion et communauté en temps de COVID
- Intervenante : Julie Cavignac (Universidade Federal do Rio Grande do Norte, Natal, Brésil)
- Discutante : Camille Notebaert (UR 4287 Habiter le monde, Université de Picardie-Jules Verne)
Vendredi 2 avril 2021
16H – 18H
La fête, expérience heuristique des limites et formes de sociabilités physiques
- Intervenant : Fabrice Raffin (UR 4287 Habiter le monde, Université de Picardie-Jules Verne)
- Discutant : Florian Dauphin (UR 4287 Habiter le monde, Université de Picardie-Jules Verne)
Modalités de participation
En distanciel sur Zoom
Organisation
- Aline Hémond, anthropologue
- Manuel Moreno, doctorant en anthropologie
- Camille Notebaert, doctorante en anthropologie
UR 4287 Habiter le monde, Université de Picardie-Jules Verne.
Bibliographie
ANDERSON Benedict, 1996. L’imaginaire national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme. Paris, La Découverte.
BERLINER David, 2010. « Anthropologie et transmission* », Terrain, 55 (en ligne), http://journals.openedition.org/terrain/14035 (page consultée le 14 décembre 2020).
BRIAND Anne-Laure, FOURNIER Laurent Sébastien, GALLENGA Ghislaine, PONS Eris, 2018. « La fête éclatée : un nouveau type de fête locale ? », Socio-anthropologie, 38 (en ligne) http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/3870 (page consultée le 14 décembre 2020).
CROZAT Dominique, FOURNIER Laurent Sébastien, 2005. « De la fête aux loisirs: événement, marchandisation et invention des lieux », Annales de géographie, n°643, p. 307-328 (en ligne) https://www-cairn-info.merlin.u-picardie.fr/revue-annales-de-geographie-2005-3-page-307.html(page consultée le 14 décembre 2020).
LALLEMENT Emmanuelle, 2018. « Que la fête s’éclate », Socio-anthropologie, 38 (en ligne) http://journals.openedition.org/socio-anthropologie/3870 (page consultée le 14 décembre 2020).
MAUSS Marcel, 1973. « Essai sur le don : Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques », Sociologie et Anthropologie, Paris, Collection Quadrige, PUF, p. 149-279.


Étudier la ville : « L’utilisation des images et du son dans les études urbaines »
Résumé
Ces journées s’inscrivent dans un projet de l’équipe Habiter le Monde EA 4287 qui porte sur l’utilisation des images et du son dans l’étude de la ville et du milieu urbain. Cette approche suscite de plus en plus d’intérêt dans la recherche internationale en anthropologie, en géographie et en sociologie.
Ces deux jours rassembleront des chercheurs représentant diverses disciplines (architecture-urbanisme, géographie, sociologie, anthropologie) venant d’institutions
diverses, françaises et étrangères, et conduisant des recherches en France ou ailleurs, mais aussi des intervenants issus du monde associatif impliqués dans des actions locales
dans la ville d’Amiens, comme l’association CARMEN. Cette confrontation entre des expériences différentes devrait permettre d’alimenter un dialogue entre disciplines et entre
praticiens.
Le programme a été conçu de manière à faire intervenir des chercheurs pionniers et reconnus dans l’utilisation de l’image et du son en sciences sociales, ainsi que des
chercheurs plus jeunes qui expérimentent de nouvelles pistes de dispositifs visuels et sonores.
Ces journées répondent à un objectif de formation et elles s’adressent aux étudiants en master, en particulier en master 2 qui ont le projet de se lancer dans une recherche doctorale, aux doctorants de l’École Doctorale SHS de l’UPJV et d’autres universités, comme aux enseignants-chercheurs ; mais aussi à une volonté d’expérimentation de nouvelles méthodologies de plus en plus amenées à prendre une place importante dans les études urbaines.
Sur la WebTV : https://webtv.u-picardie.fr/watch_video.php?v=G36U472S7984
Jeudi 18 mai
9h30 : Accueil au Logis du Roy, Salle d’Honneur (rez-de-chaussée)
10h00 : Introduction des journées d’étude par le Vice-président à la recherche
et Sophie Chevalier, Directrice de Habiter le Monde (EA4287), Université de Picardie
Jules Verne (UPJV)
10h15-15h30 : SESSION 1 – EXPLORATIONS VISUELLES ET SONORES
Présidence : Sophie Chevalier, UPJV
• 10h30 : Detours and Puzzles in the Land of the Living: Towards an Imperilled
Anthropology.
Andrew Irving, Granada Center for Visual Anthropology, University of Manchester
(Grande-Bretagne)
12h30-13h30 : Pause déjeuner
• 13h30 : Le marché de Sabra à Beyrouth : récit d’une greffe urbaine.
Nicolas Puig, IRD, directeur adjoint de l’URMIS Paris
15h30-17h00 : SESSION 2 – IMAGES ET HABITANTS, IMAGES DES HABITANTS
Présidence : Marie Chabrol, UPJV
• 15h30 : Images d’une cartographie humaine. 30 ans d’histoire du quartier
Fafet Brossolette à Amiens.
Vincent Aguano, Coordinateur de l’Association Carmen, Amiens
• 16h30 : Promenades commentées avec les habitants de quartiers populaires
de Paris, Bruxelles, Lisbonne et Vienne.
Sylvaine Conord, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense
18h00 : Vernissage de l’exposition de photographies de Sylvaine Conord,
Résistances ordinaires de quartiers populaires, Bibliothèque du Campus, Amiens.
Vendredi 19 mai
9h00 : Accueil au Logis du Roy, Salle d’Honneur (rez-de-chaussée)
9h30-12h30 : SESSION 3 – QUE FONT LES IMAGES ?
Présidence : Aline Hémond, UPJV
• 9h30 : Filmer la fête : caméras, masques et street performances dans un
carnaval alpin.
Grégoire Mayor, Université de Neuchâtel et Musée d’ethnographie de Neuchâtel
(Suisse)
• 11h00 : La fabrique des images. Conversations entre l’ethnologue et le
cinéaste.
Raphaël Mazzei, documentariste, UPJV
12h30-13h30 : Pause déjeuner
13h30-17h00 : SESSION 4 – AMBIANCES ET IDENTITES SONORES
Présidence : Fabrice Raffin, UPJV
• 13h30 : Approche filmique pour la recherche urbaine.
Laure Brayer, ENSAG, CRESSON/Grenoble, UMR 1563
• 14h45 : Une société urbaine sur écoute : ethnographie de la dimension
sonore
Vincent Battesti, CNRS-MNHN
• 16h00 : Traces sonores et visuelles au seuil de la ville. Le cas du centreouest
brésilien.
Marina Rougeon, ENS Lyon, LabEx COMOD
17h15-17h45 : Conclusion des deux journées d’étude