Contenu | Menu | Autres menus ?

Accueil
Conflits, représentations et dialogues dans l'univers anglosaxon

Publications CORPUS 2016

Vous êtes ici : Accueil > Publications

Aurélie Thiria-Meulemans, « Distance and Disclaimers : l’écriture du désengagement dans la triade révolutionnaire (livres IX et XI du Prélude de Wordsworth) ». Représentations dans le monde anglophone (sept. 2016), Le romantisme et ses engagements. De Jane Austen à John Keats, Caroline Bertonèche et Oriane Monthérard (dir.) : 42-57.
Cette notion d’engagement – notion chère au romantisme anglais –, il faut l’envisager avant tout comme le premier geste d’un acte révolutionnaire. Au-delà du contexte, il y a l’histoire et l’effervescence d’une génération double, en proie à ses mythes et à ses terreurs. Penser donc l’action des romantiques en termes de langage et d’écriture, de responsabilité et de contrats de lecture, de production créative et de subjectivité, c’est aussi mettre tout un corps social, sexuel, religieux, scientifique en mouvement.
Consulter le numéro


Isabelle Gadoin et Marie Laniel (dir.), "La séduction de l'image 1", L'Atelier 8.2 (2016).
Puissance de captation, de fascination, la séduction est ce pouvoir mystérieux et souvent incontrôlable qui s’exerce sur nous ou que nous exerçons sur autrui, par-delà tout raisonnement, tout système interprétatif figé, tout discours de vérité. Entre promesse et imposition, la séduction attire et effraye tout à la fois. Elle défie les catégories esthétiques : moins innocente que la grâce ou le charme, elle partage cependant avec eux une puissance étrange, qui peut paraître magique autant que maléfique. Distincte du simple plaisir esthétique lié à la contemplation du beau ou au réconfort de la mimésis, la séduction implique plutôt le sacrifice de la réalité et l’exaltation de l’apparence.
Consulter le numéro


Les femmes et la bande dessinéeAmélie Junqua et Céline Mansanti (dir.)
, "Les Femmes et la BD : autorialités et représentations", RRCA 6 (2016).
Aux Etats-Unis, les utilisatrices de Facebook représentent aujourd’hui 53% des utilisateurs de Facebook qui lisent de la bande dessinée, 40% de plus qu’il y a trois ans. Pourtant, moins de 30% des personnages et des écrivains de BD sont des femmes, même si ces chiffres progressent également (http://www.ozy.com/​acumen/​the-rise-of-the-woman-comic-buyer/​63314). Le lectorat féminin représente donc un marché en expansion, qui pourrait être encore développé par un rattrapage entre productions féminines et productions masculines, ce dont les éditeurs américains semblent être bien conscients. Qui sont ces auteurs féminins ? quelles productions proposent-elles ? Comment ces propositions ont-elles évolué au cours du temps ? Comment peut-on les comparer avec les productions masculines ? Comment les femmes, en particulier, sont-elles représentées par les auteurs masculins et par les auteurs féminins ? Voici quelques-unes des questions qui ont présidé à la naissance de la journée d'étude sur les femmes et la bande dessinée, organisée à Amiens en juin 2016.
Consulter le numéro


Caliban-la planète en partageFrédérique Spill
, “Elégie sudiste : la nature en partage dans 'Delta Autumn' de William Faulkner.” La planète en partage, F. Besson, A. Guillain, W. Harding (eds.), Caliban 55 (2016) : 255-278.
Partager la planète, c’est d’abord la diviser avec l’intention de se l’approprier. Se pose aussi la question de ce qui devrait être partagé par tous les membres d’une communauté autant que par le monde humain et non humain. Les essais présentés dans ce volume proposent d’abord de revenir sur différents moments de l’histoire moderne où est apparue la nécessité de dépasser une vision anthropocentrique de l’habitation de la planète. Ensuite, des analyses de définitions diverses de l’habitat mettent l’accent sur la multiplicité des relations définissant l’acte même d’habiter un lieu, qu’il s’agisse de relations entre écosystèmes ou de rapports inter-humains. Une troisième partie s’interroge sur les relations inter-espèces et notamment sur ce que nous partageons avec le monde animal, tandis que la dernière partie aborde le débat sur la préservation des espaces naturels et la valeur que peuvent prendre les espaces sanctuarisés dans la culture nord-américaine. Ces essais portent aussi bien sur l’imaginaire que sur des réalités géographiques et historiques dans une approche interdisciplinaire de la notion de partage, notion fondamentale tant sur le plan éthique que politique et scientifique.
Commander le numéro
Partager


UPJV, Université Picardie Jules Verne

Haut de page