L’enquête, la preuve, le récit : quelle(s) écriture(s) pour les sciences sociales ?
Vous êtes ici :
Accueil
> Recherche > Présentation > Actualités
Actualité le 21-06-2018
Conférence-débat - 21 juin - 10h00-12h30 - Pôle Universitaire Cathédrale - Salle 313
Affiche L'enquête
Gérard Noiriel, Historien, directeur d’études à l’EHESS
Peut-on « traduire » le discours spécialisé des sciences sociales dans un langage populaire ?
Fondée sur dix ans de pratique au sein de l’association d’éducation populaire DAJA (qui regroupe des chercheurs en sciences sociales, des artistes du spectacle vivant et des militants associatifs), cette intervention s’interrogera sur la notion de « langage savant ». A travers la question de la réception des savoirs produits par les sciences sociales chez des publics non spécialisés, il s’agit de réfléchir aux rapports entre « raison » et « émotion ».
Bastien Bosa, Chercheur invité à l’UPJV, professeur d’anthropologie à l’Université du
Rosario de Bogota
Sciences sans écriture et écriture sans sciences : les enjeux de la « forme » en sciences sociales
Toute enquête, pour être menée à son terme, doit donner lieu à une mise en écriture. Or, les chercheurs ont souvent tendance à considérer que la forme ne constitue pas un enjeu essentiel pour les sciences sociales. Pourtant, la question des modalités de transmission de nos résultats ne devrait être réduite à un problème « esthétique ». Le travail sur la forme n’implique pas seulement d’encourager la rédaction de textes plus « élégants », mais il a partie liée avec ce qui constitue véritablement le cœur du métier des sciences sociales : faire progresser la compréhension et l’analyse des sociétés présentes ou passées.