Barbara Pompili face aux étudiants de l'UPJV

En amont d'un sommet qui réunit à Amiens l'ensemble des ministres européens en charge de l'écologie et des énergies, Barbara Pompili a tenu à échanger avec des étudiants de l'UPJV. Le 19 janvier 2022, la ministre de la Transition écologique s'est prise au jeu des questions et s'est dite "heureuse de pouvoir parler d'Europe et d'écologie alors que la ville d'Amiens s'apprête à être le cœur écologique de l'Europe."

Ayant répondu à l'invitation de la ministre et du Président de l'UPJV appelant à "une parole libre, dans le respect républicain", plusieurs dizaines d'étudiants se sont relayés au micro. Pendant 1h30, plusieurs grandes thématiques ont alors été abordées : l'utilisation de plastiques au quotidien et la lutte contre l'océan plastique, la pollution des cours d'eau, les menus végétariens à la cantine, l'agriculture, l'électrification de l'Afrique… À chacune des questions posées par Louis, Lucas, Alvira, Théo ou Blanche, tous étudiants à l'UPJV, Barbara Pompili s'est chargée de répondre et d'apporter de nécessaires éléments d'éclairage.

Au fil des échanges, la ministre de la Transition écologique a pu se prononcer sur les grands défis de demain et les réponses à apporter. Le Président de l'UPJV, présent pour accueillir la ministre, y a été aussi de sa question sur le rôle de l'université dans la construction des métiers d'avenir, en lien avec la transition écologique.

"Comme tous les acteurs d'un écosystème" composé des acteurs de la formation professionnelle, de la Région, "les universités ont un rôle à jouer dans la recherche fondamentale autour de ces métiers de demain, avance Barbara Pompili en conclusion des échanges. Et de prendre un exemple pour appuyer ses propos :"tout le travail qui a été fait autour des batteries au sodium, en lien avec le CNRS, avec des pontes qui sont venus à Amiens pour apporter une certaine expertise. Je continue à regarder cela : l'initiative Tiamat, preuve de ce travail universitaire, de ce travail de recherche et je commence à faire comprendre qu'avoir une alternative au lithium… c'est pas mal ! Il faut qu'on travaille à construire du lien. Ensemble."