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Sciences Humaines et Sociales
Université de Picardie Jules Verne

Publications Pôle pilote 100% IDT : Inclusion, un Défi, un Territoire

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Articles dans des revues internationales avec comités de lecture

La présente recherche étudie les préoccupations des enseignants à l'égard de l'éducation inclusive et les liens spécifiques entre ces préoccupations et les attitudes des enseignants à l'égard de cette politique. Plus précisément, alors que la littérature a déjà identifié que les enseignants partagent des préoccupations distinctes concernant l'éducation inclusive (par exemple, le manque de ressources, l'augmentation de la charge de travail, l'adéquation ou les difficultés associées à cette politique), le premier objectif de cette étude exploratoire était d'identifier si et comment les enseignants classent spécifiquement ces préoccupations en termes de priorité. En outre, si les préoccupations des enseignants peuvent être négativement associées aux attitudes envers l'éducation inclusive, la présente étude a également cherché à étudier la manière distincte dont les préoccupations des enseignants prédisent ces attitudes. Une étude corrélationnelle impliquant 508 enseignants français a été menée, indiquant que les enseignants expriment le plus de préoccupations concernant, par ordre d'importance décroissante, les ressources, la charge de travail, les difficultés et l'adéquation. En outre, bien que ce dernier facteur soit considéré comme le moins important, c'est lui qui prédit le plus systématiquement l'expression d'attitudes négatives de la part des enseignants à l'égard de l'éducation inclusive. Ce paradoxe intéressant, ainsi que les implications et les limites des présents résultats, sont discutés.

Orphans' needs are barely identified, barely acknowledged, and barely treated notably in France. Yet, parental loss might generate specific needs associated with cognitive, relational/behavioral, and emotional difficulties. In turn, such difficulties are likely to give rise to lower academic achievement. In this theoretical paper, we argue that, due to the detrimental impact of parental loss on academic achievement, orphaned students should be considered as students with special educational needs. This is important to provide appropriate educational responses consistent with inclusive education. The present paper aims to identify different specific needs of orphaned children, as a way to limit neglect of orphans. We discuss various ways to reduce the risks of neglecting orphans in French schools by using Bronfenbrenner's ecological development model and propose avenues for relevant pedagogical responses.

  • Daverne-Bailly, C. (2022). L’accompagnement à l’orientation en lycée : entre engagement des acteurs et inégalités. Education et sociétés (à paraître)
L’article interroge la manière dont les acteurs professionnels des établissements publics locaux d’enseignement mettent en œuvre la réforme du lycée et la loi orientation et réussite des étudiants, s’en emparent, s’engagent en termes d’accompagnement à l’orientation et de réduction des inégalités d’orientation. Il montre que ces acteurs - qui, pour nombre d’entre eux, tout à la fois résistent aux directives nationales et s’engagent - ne partagent pas tous la même conception de ce sur quoi doit se focaliser l’action en matière d’orientation au sein des lycées. En effet, quatre conceptions (informer, guider, compenser les inégalités et apprendre à se connaître) se dégagent de l’analyse de 19 entretiens semi-directifs menés avec des acteurs professionnels, complétée par celle de 755 questionnaires auxquels ont répondu des étudiants de licence 1. L’article conclut par l’existence d’inégalités d’orientation à l’intérieur même des EPLE.

This study explores the dynamics of the interaction between the engagement of a preschool child with autism spectrum disorder and the participation of adults, notably during the child’s transition from a segregated to inclusive setting. Nine classroom sessions were filmed over an 8-month period with a focus on two types of activities: free play and adult-led gross motor activities. Our results showed that the interactions evolved differently over time for the two activities. During gross motor activities, the active engagement of the child associated with the passive participation of adults, which increased in the segregated setting, continued to develop in the inclusive setting leading to the emergence of active engagement with peers at the end of the school year. During free-play, the child engagement progressed in the segregated setting. Though initially in a state of passive observation, the child became independently active, either with or without the guidance of adults. The transition from the segregated setting to the inclusive setting without adult participation leads to a momentary drop in the child’s active engagement before the reemergence of independent active engagement. The results of this study question the methods used and the resources invested in preschools to favor the inclusion of young children with autism. They highlight the importance of adults’ participation during the transition between segregated and inclusive settings. In addition, they encourage adults to accept the temporary regression in child engagement in order to attain desirable outcomes such as independent engagement at a later time.

Inclusive education is at the heart of educational policy world-wide. Teachers' attitudes toward inclusive education, which are often associated with the success of the policy, have been studied extensively. Various factors related to teachers, students with special educational needs (SEN) and different specific contexts have been identified. In the current study, we explored the influence of social support on teachers' attitudes toward inclusive education. In a pilot study implying teachers, we replicated, in the French context, previous results showing a correlational link between social support and attitudes toward inclusion. Specifically, we showed that the more social support they perceived with regard to their attempts to include students with SEN, the more positive the teachers' attitudes toward inclusive education. In an experiment involving 314 teachers we then explored the causal link between these variables. Results showed that highlighting the support teachers receive improves their attitudes in comparison with highlighting a lack of support or a control condition in which support is not mentioned. These studies show the importance of supporting inclusive education in the schools. This support can be provided in different ways (emotional, informational, instrumental, etc.) and by different actors (colleagues, supervisors).

Communications scientifiques

  • Desombre, C. (2023). Comment améliorer les attitudes envers l’éducation inclusive ? Quelques pistes pour l’action.
    48e Congrès de l’Institut TA, Montréal, Canada - présentation en ligne
  • Khamzina, K., Desombre, C., & Jury, M. (2022). Evaluation en contexte inclusive : étude des intentions des enseignants à utiliser un matériel pédagogique adapté.
    33ème Colloque de l’ADMEE-Europe, Pointe-à-Pitre, France - présentation orale.
  • Daverne, C., Grenier, V. & Li, Y. (2022, 13-15 sept). Entre réforme du lycée et Parcoursup. Les acteurs professionnels dans la tourmente.
    Communication présentée au congrès international de l’AREF, Université de Lausanne, Lausanne
Depuis les années 2000, les directives nationales sommant les lycées d’accroître leur implication dans l’orientation des élèves vers l’enseignement supérieur ne cessent de croître. Elles rencontrent toutefois « de fortes résistances chez les enseignants, incités à s’impliquer dans un domaine qu’ils considèrent généralement comme périphérique par rapport à la transmission des connaissances » (Van Zanten 2015,86). Frouillou, Pin et Van Zanten (2020) expliquent les réticences des enseignants du secondaire à s’engager dans ces nouvelles tâches par une absence de revalorisation salariale et un doute quant à leur capacité et droit à orienter les jeunes à propos de choix cruciaux pour leur avenir. Dans le prolongement, cette communication interroge la manière dont les acteurs professionnels des lycées s’emparent de la réforme du lycée et de la loi orientation et réussite des étudiants (ORE), s’engagent et résistent.
Elle prend appui sur l’analyse en cours de données qualitatives (analyse lexicométrique par Iramuteq et analyse de contenu catégorielle) recueillies dans le cadre de trois enquêtes de terrain menées avec des étudiants entre 2019 et 2021. 129 entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de proviseurs, conseillers principaux d’éducation, psychologues de l’éducation nationale, enseignants et professeurs-documentalistes qui exercent dans des établissements contrastés.
Les résultats montrent d’abord que les caractéristiques clés d’une action publique (Levin & Fullan, 2008) n’étaient pas réunies à la rentrée 2019 : les acteurs professionnels témoignaient à l’unanimité d’une mobilisation négative des enseignants, d’une communication du ministère incohérente dans le temps, de conditions organisationnelles non réunies, d’un changement imposé brutalement et d’un manque de moyens financiers. Ils témoignent ensuite d’un manque de formation des enseignants, de temps, d’espaces dédiés à l’orientation, de lisibilité sur l’articulation entre le choix des enseignements de spécialité et les attendus mentionnés sur Parcoursup d’une part, d’une distance vis-à-vis de cet outil d’aide à la décision d’autre part. Ils montrent enfin que les directives nationales se heurtent à l’absence de coordination et de collaboration entre les diverses catégories d’acteurs au sein des lycées. Dans un contexte de complexification des parcours, il en résulte de vives tensions entre certains acteurs et un mal-être, accentué par la suppression des évaluations communes au profit d’un contrôle continu. Les conséquences des réformes participent ainsi à créer des contextes pouvant porter atteinte au bien-être au travail des acteurs professionnels, et par ricochet déteindre négativement sur le bien-être des lycéens, surtout ceux qui devraient bénéficier le plus d’un accompagnement à l’orientation.

  • Daverne, C., Grenier, V. & Li, Y. (2022, 13-15 sept). Entre crise sanitaire et réforme : les lycéens à l’épreuve de l’orientation.
    Communication présentée au congrès international de l’AREF, Université de Lausanne, Lausanne
En France, la persistance des inégalités d’orientation a conduit à la mise en œuvre d’actions institutionnelles, dont la réforme du lycée (Daverne-Bailly & Bobineau, 2020) et la loi orientation et réussite des étudiants (Bodin et al., 2020 ; Clément et al., 2019; Frouillou et al., 2020). Si l’intérêt porté aux lycéens et étudiants apparaît nettement dans ces deux réformes, qui postulent une capacité égale des jeunes à appréhender les dispositifs, les informations et plus généralement à construire un parcours de formation, les interrogations relatives à la manière dont ils font l’expérience du changement, dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, demeurent toutefois rares. Tout se passe comme s’ils étaient « les spectateurs » d’une nouvelle mise en scène de l’activité scolaire et s’en emparaient aisément. Reprenant une démarche compréhensive (Dubet & Martuccelli, 1996), cette recherche s’est centrée sur eux.
Cette communication prend appui sur trois enquêtes de terrain, réalisées dans le cadre d’enseignements de sociologie de l’éducation et de méthodologie de la recherche. 61 entretiens semi-directifs ont été menés auprès de lycéens des classes de première et d’étudiants en première année de licence. En complément, les lycéens des classes de première et les étudiants de licence 1 ont participé à des enquêtes par questionnaire (N=1550). Les entretiens et questionnaires ont notamment permis de recueillir des données sur la manière dont ces jeunes vivent la réforme du lycée et la loi ORE, leurs satisfactions et angoisses, leurs aspirations et déceptions.
L’analyse des données qualitatives (analyse lexicométrique par Iramuteq et analyse de contenu catégorielle) et quantitatives est en cours. Les premiers résultats donnent à voir un mal-être de certains jeunes, en lien non seulement avec un parcours de formation marqué par des fermetures de lycées et/ou de classes, des interactions avec les personnes ressources de leur lycée limitées et un suivi pour l’essentiel en distanciel, mais aussi avec les nouvelles modalités d’évaluation (cf. la réforme du baccalauréat), la construction d’un parcours de formation dès l’âge de 15 ans (cf. le choix des enseignements de spécialités, qui préfigurent des choix post-baccalauréat) et un contexte de complexification des parcours. Ces jeunes oscillent entre un discours réflexif et subjectif lorsqu’il s’agit d’évoquer la construction de leurs choix d’orientation d’une part ; contestataire et collectif à propos des réformes qui s’imposent à eux d’autre part.

  • Daverne, C. (2022, 6-8 juillet). Le processus d’orientation dans un monde changeant. Regards croisés d’acteurs professionnels, de lycéens et d’étudiants de licence 1.
    Communication présentée aux XVIIe rencontres du REF, Université de Namur, Namur
Dans un contexte marqué par un changement des politiques éducatives (réforme du lycée et loi orientation et réussite des étudiants, 2018) et une crise sanitaire sans précédent, nous montrerons d’abord que l’accompagnement à l’orientation se caractérise par un grand écart entre la manière dont il est idéalement pensé par les acteurs professionnels impliqués dans le processus d’orientation des lycéens et sa traduction dans les établissements. Nous montrerons ensuite que les jeunes décident sans trancher, qu’il s’agisse des choix d’enseignements de spécialité et des vœux sur Parcoursup, en mobilisant des logiques de stratégie et subjectivation dont l’articulation, pour nombre d’entre eux, est faiblement maîtrisée. Nous conclurons par la persistance d’inégalités d’orientation, non seulement sociales et territoriales, mais aussi inter et intra-établissements. Nous prendrons appui sur le point de vue d’acteurs professionnels, de lycéens et d’étudiants interrogés entre novembre 2019 et novembre 2021 (soit 203 entretiens et 1550 questionnaires).

  • Daverne, C. & Li, Y. (2022, 8-11 février). L’accompagnement à l’orientation au lycée : diversité du pilotage, des acteurs impliqués, des mobilisations et des modalités d’action.
    Communication présentée au colloque Continuum SCO-SUP, ruptures et continuités : piloter les parcours de réussites des jeunes du lycée à l’enseignement supérieur, IH2EF, Chasseneuil-du-Poitou - Technopole du Futuroscope
Dans un contexte de massification de l’enseignement supérieur et de persistance des inégalités d’orientation, notre texte - qui prend appui sur une analyse en cours de 140 entretiens semi-directifs - montre que les acteurs professionnels impliqués dans le processus d’orientation s’investissent mais selon des modalités et temporalités différentes (intra et inter-établissements) qui dépendent de leur conception de l’accompagnement à l’orientation, de leur statut ou encore des caractéristiques scolaires et sociales des lycéens. Il montre également que les propositions faites par ces acteurs pour améliorer l’orientation se heurtent à de vives difficultés et tensions.

  • Daverne, C., Bobineau, C., Li, Y. & Lankoandé, J. (2022, 8-11 février). Etre accompagné et construire un parcours de formation du lycée à l’université : point de vue, ressenti et vécu des néo-bacheliers.
    Communication présentée au colloque Continuum SCO-SUP, ruptures et continuités : piloter les parcours de réussites des jeunes du lycée à l’enseignement supérieur, IH2EF, Chasseneuil-du-Poitou - Technopole du Futuroscope
Dans un contexte de massification de l’enseignement supérieur et de persistance des inégalités d’orientation, notre texte - qui prend appui sur une analyse en cours de 1550 questionnaires - montre que l’accompagnement à l’orientation est multiforme et implique différemment les personnels des lycées et les familles, ce qui ne permet pas de réduire les écarts entre groupes sociaux. Il montre aussi que les choix ne peuvent être totalement déterminés par des goûts et plaisirs, une dimension stratégique étant intégrée par les jeunes, plus ou moins capables de se projeter dans l’avenir et de s’adapter au changement.

  • Desombre C., Khamzina, K., Jury, M. Intentions des enseignant·es à adapter leur support : qu’en est-il de l’évaluation ?
    14ème Congrès de Psychologie Sociale, ADRIPS, Bordeaux, France
La mise en place de l’éducation inclusive, même si elle est largement soutenue en France par le cadre législatif et réglementaire, reste un défi majeur pour l’institution scolaire (Plaisance, 2010). En effet, des travaux antérieurs ont avancé l’idée que ce paradigme inclusif serait peu compatible avec le principe méritocratique sur lequel repose le fonctionnement de notre système (Jury et al., 2022 ; Khamzina et al., 2021). Plus précisément, l’inclusion, en promouvant l’utilisation d’adaptations pédagogiques pour favoriser l’apprentissage et la réussite de tous les élèves, ne s’accorderait pas avec la fonction de sélection que poursuit le système éducatif (c.-à-d., identifier, parmi l'ensemble des élèves, celles et ceux qui sont les plus aptes à recevoir les diplômes, Darnon et al., 2009), notamment parce qu’elle permettrait la réussite d’élèves qui n’étaient pas, jusque-là, « censés » pouvoir le faire (car stéréotypiquement perçus comme peu compétents, voir Rohmer & Louvet, 2011). Dans cette étude, nous avons voulu tester l’hypothèse selon laquelle les enseignant·es seraient donc davantage favorables au recours à des adaptations pédagogiques lors d’une phase d’apprentissage (car compatible avec la fonction de formation du système et n’allant pas à l’encontre de la sélection) par comparaison à une phase évaluative (où la compatibilité avec la fonction de sélection sera réduite).  Dans une étude pré-enregistrée, 600 enseignant·es ont été invité·es à lire la description d’une situation de classe fictive dans laquelle se trouvait l’élève P. présentant des besoins éducatifs particuliers (par ex., des difficultés d’attention et de compréhension). Ensuite leur étaient présentées une situation d’apprentissage et une situation d’évaluation pour laquelle il·elles devaient indiquer leur intention d’utiliser différents matériaux pédagogiques (adaptés ou non) pour l’élève en question. Les résultats indiquent que si d’une manière générale, les enseignant·es déclaraient avoir davantage l’intention d’utiliser le matériel adapté que le matériel inadapté, cette différence était plus faible lorsqu’il s’agissait de la phase d’évaluation que lorsqu’il s’agissait de la phase d’apprentissage, tout en restant significative. Ces premiers résultats tendent donc à soutenir notre hypothèse de départ et contribuent à appuyer l’idée plus large que le fonctionnement du système académique, à travers sa fonction de sélection, ne serait pas pleinement compatible avec le paradigme inclusif. Ainsi, en sus des moyens et du manque de formation régulièrement rappelés comme obstacles à l’école inclusive (voir Rattaz et al., 2013), il y aurait aussi des barrières institutionnelles à la bonne mise en œuvre de cette politique.

  • Khamzina, K., Stanczak, A., Brasselet, C., Cilia, C., Guirimand N., Rossi, S., Legrain, C., & Desombre, C. (2022). What is the optimal duration and content of a successful teacher training program on inclusive education? A systematic review.
    14ème Congrès de Psychologie Sociale, ADRIPS, Bordeaux, France
Teachers’ attitudes towards inclusive education (teachers’ beliefs or knowledge about educating children with special educational needs, de Boer et al., 2011) appear to be an important factor to promote a fully inclusive society. The large body of literature shows that they are strongly influenced by various factors (teachers’ self-efficacy, Desombre et al., 2019 ; students’ type of difficulty, de Boer et al., 2011 ; meritocratic selection function of school, Jury et al., 2022; Khamzina et al., 2021). Teachers’ training programs on inclusive education are also shown to have an important impact on their attitudes and intentions towards inclusion (Lautenbach & Heyder, 2019). This systematic review of literature aims to identify the optimal duration and content of a successful teachers’ training program in order to promote a positive change in teachers’ attitudes. Indeed, while the literature is concordant to show this effect, there is little evidence on the optimal duration and content to include in such programs when it comes to conceive them. However, the few studies conducted in the field (Avramidis & Kalyva, 2007; Lautenbach et al., 20120; Sharma et al., 2008) are inconsistent on the optimal number of hours to produce teachers’ attitudinal change (see for a discussion Lautenbach et al., 2020). Thus, the systematic narrative review literature – pre-registered on https://osf.io/4fmsu/ (Fillon et al., 2020) - will discuss the pros and cons of infused (involving several hundred hours) and stand-alone programs (20 hours for example, Sharma et al., 2008; Symenidou, 2017) to identify the most optimal duration and content of a successful training on inclusive education. These issues are important for educational institutions and researchers. Indeed, the implementation of infused training programs or those of shorter duration do not imply the same efforts and timelines for educational institutions. First, we argue that infused programs are not necessarily more efficient than stand-alone programs ones (Sharma et al., 2008). Second, we postulate that the stand-alone programs would be as much successful in inducing the positive change in teachers’ attitudes towards inclusion as long term one as long as it combines cognitive based interventions with experience field workshops (see also Lautenbach et al., 2020). From the applied perspective, the conclusions of such systematic review would allow to inform educational policy makers as well as educational institutions when it comes to conceive the successful teachers’ training programs to be further implemented in the university curricula to promote a fully inclusive school settings.

  • Kheroufi-Andriot, O., Khamzina, K., Brasselet, C., Cilia, F., Guirimand, N., Rossi, S., Legrain, C. et Desombre, C. (2022). Analyse d'un contexte de construction de formations interprofessionnelles entre enseignant·es et professionnel·les du secteur médico-social en matière d'éducation inclusive.
    Colloque international ISATT 2022 « L’éthique inclusive comme nouvel horizon éducatif pour les enseignants et pour l’enseignement », Mérignac, France
Les entretiens exploratoires conduits auprès de 24 professionnels de l’éducation nationale et de 17 professionnels du secteur médico-social ont été analyse en ayant recours à l’analyse thématique de contenu qui était en lien direct avec la question de la construction de formations interprofessionnelles en matière d’inclusion entre des enseignants et des professionnels du secteur médico-social. Nous nous sommes posés comme la question de savoir ce que cela pourrait apporter aux uns et aux autres, les problèmes, les contraintes et les besoins liés à la construction de telles formations. Au cours de notre analyse, des éléments en lien avec la question de l’éthique et de la mise en œuvre de ce que l’UNESCO appelle l’éducation inclusive sont apparus. Nos résultats montrent que tous les acteurs interviewés ne sont pas convaincus par la rhétorique associée au paradigme inclusif sans pour autant remettre en cause ce que l’UNESCO qualifie d’éducation inclusive. Cette situation pourrait apparaître contradictoire si l’on ne prenait pas en compte la dimension éthique qui les fédère. Bien que l’on perçoive une remise en cause du paradigme inclusif dans les conditions de sa mise en œuvre, la définition de ce que peut-être une éducation inclusive, elle, ne l’est pas, nous semble-t-il. Dit autrement, tous partagent la volonté d’une éducation de qualité qui réponde aux besoins d’apprentissage essentiels et enrichisse l’existence des apprenants. Des perspectives sur des éventuelles formations interprofessionnelles ont été également proposées par les répondants. Notamment, selon eux, elles permettraient de se rassurer, de rompre l’isolement que certains considèrent subir, de se rencontrer et d’échanger, de rendre compte de pratiques dites efficaces, et surtout de se comprendre.

Communications à destination des professionnels

  • André, A. (2022). La motivation des élèves en classe. Conférence réalisée pour les professionnels de l'éducation, Collège de Forges les Eaux, 06 décembre 2022
  • André, A (2022). L'éducation inclusive. Conférence réalisée pour la fédération Léo Lagrange, 24 novembre 2022
  • Caroline Desombre. Présentation de l’action 4 de PIA3 100% IDT. Comité départemental de suivi de l’éducation inclusive, Arras, 16 novembre 2022
  • Daverne, C. Entre réformes et crise sanitaire : les lycéens mis à l'épreuve de l'orientation. Communication présentée aux 6e Assises de l'éducation Jeunesses et transitions, Saint Etienne du Rouvray, 15-16 novembre 2022
  • Jellab, A. et André, A. (2022). La persévérance scolaire. Conférence réalisée aux personnels de direction du BEF de Dieppe-Neufchâtel en Bray, lycée de Neufchâtel en Bray, 10 novembre 2022
  • André, A. (2022). Vers une pyramide inclusive. Conférence réalisée à la journée nationale de l'AAEPS "Journées Jean Zoro", Université Paris Nord site de Bobigny, 08 octobre 2022
  • Célénie Brasselet et Kamilla Khamzina. Présentation de l’action 4 de PIA3 100% IDT. Réunion des cadres de l’Education Nationale second degré, DITEP Liévin, 29 juin 2022
  • Caroline Desombre et Kamilla Khamzina. Présentation de l’action 4 de PIA3 100% IDT. Réunion des cadres de l’Education Nationale second degré, collège Riamont, Liévin, 02 juin 2022
  • Daverne, C. & Li, Y. L’accompagnement à l’orientation au lycée : diversité du pilotage, des acteurs impliqués, des mobilisations et des modalités d’action. Communication présentée au colloque Continuum SCO-SUP, ruptures et continuités : piloter les parcours de réussites des jeunes du lycée à l’enseignement supérieur, IH2EF, Chasseneuil-du-Poitou - Technopole du Futuroscope, 8-11 février 2022
  • Daverne, C., Bobineau, C., Li, Y. & Lankoandé, J. Etre accompagné et construire un parcours de formation du lycée à l’université : point de vue, ressenti et vécu des néo-bacheliers. Communication présentée au colloque Continuum SCO-SUP, ruptures et continuités : piloter les parcours de réussites des jeunes du lycée à l’enseignement supérieur, IH2EF, Chasseneuil-du-Poitou - Technopole du Futuroscope, 8-11 février 2022

Coordination d'un symposium international

  • Symposium La massification inégalitaire dans l’enseignement supérieur. (Re)penser les politiques et les pratiques pédagogiques.
    Présenté aux XVIIe rencontres du REF, Université de Namur, Namur, 5-8 juillet 2022 (Carole Daverne-Bailly, Hugues Draelants, James Masy)
Ce symposium entend interroger les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur autant que celles qui ont trait à la réussite de toutes et tous en son sein, à la lumière de cette « bonne université » et ce « bon enseignement » que la commission Européenne s’efforce de définir depuis Bologne (Croché, 2009b). Nous avons retenu deux axes pour ce symposium : l (re)penser l’articulation politiques / acteurs pour lutter contre les inégalités d’accès vers le supérieur ? Les différences d’orientation dans le secondaire ont notamment été étudiées selon l’origine sociale (Albouy et Wanecq, 2003), la filière suivie au lycée (Convert, 2010 ; Duru-Bellat et Kieffer, 2008), le lycée d’origine (Draelants, 2013 ; van Zanten, 2015) ou encore les caractéristiques de l’offre scolaire (Kamanzi et Pilote, 2016 ; Laplante et al., 2018 ; Nakhili, 2005 ; Pilote, Joncas et Kamanzi, 2018). Dans le prolongement de ces travaux, il s’agit ici : - d’interroger le rôle des institutions d’enseignement secondaire dans la construction et la réalisation des choix d’orientation scolaire et professionnelle des élèves, - d’interroger la capacité des élèves à appréhender les dispositifs, les informations et plus généralement à construire des aspirations, - d’estimer l’influence des acteurs de l’orientation et des politiques des établissements sur les choix d’orientation vers l’enseignement supérieur. l (re)penser les pratiques pédagogiques pour lutter contre les inégalités de réussite dans le supérieur ? Nombre d’auteurs s’accordent sur la persistance des inégalités de réussite dans un contexte de massification de l’enseignement supérieur, la première année de licence tenant une place importante dans le processus de sélection qui s’opère à l’université (Michaut, 2000). Les travaux des années 1990 sur l’échec universitaire en première année mettent en lumière plusieurs facteurs explicatifs, en traitant de la difficile transition du secondaire vers le supérieur (Coulon, 1997). La scolarité antérieure (le type de baccalauréat et l’âge auquel il a été obtenu ; Beaupère et Boudesseul, 2009) ou encore les différences de réussite et d’orientation dans le secondaire (Perret et Morlaix, 2014), apparaissent comme des déterminants majeurs de la réussite à l’université, ainsi que le contexte universitaire dans lequel l’étudiant évolue : site universitaire, pratiques pédagogiques, curricula, dispositifs d’accompagnement (Michaut, 2002 ; Romainville, 2000). Dans le prolongement de ces travaux, il s’agit ici : - d’interroger les politiques publiques d’enseignement supérieur en matière de lutte contre les inégalités de réussite et leurs transformations, - d’analyser leur activité en matière de lutte contre les inégalités de réussite et les relations avec leurs pairs, les étudiants, les partenaires extérieurs.

Participants : Gaële Goastellec (Université de Lausanne), Benoit Laplante (Centre Urbanisation Culture Société, Institut national de recherche scientifique, Montréal), Natacha Prats (Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie Université du Québec à Montréal), Ludovic Balfroid, Nicolas Bolzan, Agathe Dirani (Université de Rennes), Esther Geuring (Université de Rennes), Céline Piquée (Université de Rennes), Nicolas Marquis (Université Saint-Louis), Cynthia Dal (Université Saint-Louis), Doray Pierre (UQAM), Anne Pilote (Université Laval).

Colloques

  • Moodle Moot 2022. Table ronde : La pédagogie au saut de la technologie d'interopérabilité LTI

    David Serot, Jean-Marie Dumont, Carla Delépée, Pascal Vaudorne - 06-08 juillet 2022

Actes de colloques

Les mercredis 100% IDT

Les mercredis 100% IDT ont lieu chaque premier mercredi du mois de 13h à 14h.
Ils ont pour objectif de rassembler les membres du Pôle pilote 100% IDT afin d'échanger avec divers acteurs du monde pédagogique et académique qui travaillent sur la thématique de l’inclusion.
Ces réunions s’articulent autour d’une présentation de 20 à 30 minutes suivie d’une discussion.

Prochaine date :

  • Mercredi 06 décembre 2023 : « Dis-moi où tu enseignes je te dirai comment tu motives tes élèves - Motivation en Éducation Physique et Sportive : la spécificité de l'éducation prioritaire »
    présenté par Pauline Yvard, docteure en sciences de l'éducation, Université de Caen-Normandie
    La présentation porte sur l'influence du contexte d'enseignement (éducation prioritaire vs ordinaire) sur le style motivationnel de l'enseignant et la motivation des élèves en éducation physique et sportive. Les résultats mettent en lumière des disparités significatives dans les besoins des élèves en éducation prioritaire, soulignant l’importance de prendre en compte le contexte éducatif. Ils offrent également des perspectives professionnelles intéressantes concernant les stratégies motivationnelles à privilégier en fonction du contexte d’enseignement.
Précédentes dates :

  • Mercredi 04 octobre 2023 : Conception universelle au service de l’école inclusive
    présenté par Simon Houriez, directeur de l'association Signes de sens
    Cette intervention présentera une démarche de design inclusif, partant des besoins et des stratégies de contournement de personnes en situation de handicap, qui permet in fine d’imaginer des solutions qui améliorent l’expérience d’apprentissage de tous les élèves, avec ou sans handicap.
  • Mercredi 05 juillet 2023 : Prise en compte de la diversité des élèves: formation, espaces, conception de ressources du Réseau Canopé
    Maud Védérine, coordinatrice Canopé Normandie
  • Mercredi 7 juin 2023 :  Les outils numériques au service de l’inclusion scolaire à travers l’exemple des outils du Cartable Fantastique : favoriser la réussite et l’autonomie des élèves à besoins particuliersé
     Valérie Grembi, directrice de l'association Cartable Fantastique
  • Mercredi 03 mai 2023 : Faire équipe avec les parents pour aller vers une école inclusive
    Liliane Pelletier, professeure des universités en Sciences de l’éducation à l’Université Lumière Lyon 2
  • Mercredi 05 avril 2023 : Le défi de la scolarisation inclusive en territoire insulaire: Exemple de la Polynésie française
    Philippe Kerfourn, inspecteur honoraire de l’Education Nationale et doctorant à l’Université de Rouen Normandie
  • Mercredi 1er mars 2023 : Présentation des problématiques de terrain de l'inclusion, notamment sociale, dans un établissement du secondaire en réseau d'éducation prioritaire
    Maylis Chatelain, CPE en REP en région parisienne
  • Mercredi 1er février 2023 : Etudes et expériences autour de la thématique du consentement et de la parole du sujet mineur
    Julia Midelet, MCF en sciences de l'éducation à l'Université de Caen Normandie et formatrice pour l'éducation inclusive à l'INSPE de Caen, et Louise Benkimoun, professeure de Lettres classiques et doctorante à l'Université de Rouen
  • Mercredi 04 janvier 2023 : Apprendre à apprendre
    Sandrine Rossi, professeure des Universités en psychologie cognitive et de l'éducation à l’Université Caen Normandie
  • Mercredi 07 décembre 2022 : Présentation des dispositifs d’inclusion du Collège César Franck à Amiens
    Fabien Maniak, principal du Collège César Franck et co-pilote du projet « Cité éducative Amiens Nord », et Laure Piegle, enseignante référente de l'ULIS au Collège César Franck
  • Mercredi 09 novembre 2022 : Présentation sur la fracture numérique en lien avec les notions d'inclusion numérique et sociale
    Mickael Le Mentec, maître de conférences en sciences de l'éducation à l'Université de Picardie Jules Verne
  • Mercredi 05 octobre 2022 : Aurélie Dubus, professeur des écoles et maître formateur de l'académie d'Amiens
    Aurélie Dubus est en poste cette année sur les centres INSPÉ d'Amiens et de Laon en tant que formatrice et enseignante du 1er degré à l'Institut Thérapeutique éducatif et pédagogique de Tergnier (02). Elle évoquera avec nous les situations qu'elle a rencontrées tout au long de son parcours professionnel en lien avec les problématiques de terrain liées à l'inclusion des élèves à besoins éducatifs particuliers du 1er et 2ème degrés.
  • Mercredi 06 juillet 2022 : Présentation du programme « Aspie Friendly » et son déploiement au sein des établissements universitaires
    Luc Vandromme
    , Université de Picardie Jules Verne
  • Mercredi 06 avril 2022 : Présentation d’un escape game sur l’inclusion et d’une salle de simulation
    Julien Despois
    , Université de Rouen
  • Mercredi 02 mars 2022 : Les pratiques inclusives dans un lycée d’enseignement professionnel
    Bénédicte Imbach
    , proviseure
  • Mercredi 02 février 2022 : L’interprofessionnalité enseignant/médico-social
    Caroline Desombre - Célénie Brasselet
    , Université de Lille
  • Mercredi 05 janvier 2022 : Le Concept d’Inclusion
    Amaël André
    , Université de Rouen
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